Résultats Concours # 16

fic 1 Signé Alexa a écrit:Ils avaient débarqué dans cette petite bourgade de Mystic Falls en Caroline du Nord après que Dean ait découvert dans le journal local, l’étrange histoire de morts causées par une bête sauvage. Sam avait été sceptique, ne croyant pas vraiment que cette affaire les concernait seulement face à l’acharnement de son frère, il avait accepté qu’ils s’en assurent.
Dès leur arrivée, ils avaient convenu de se séparer pour gagner du temps : Sam chez le shérif et Dean à la morgue.
Le cadet était rentré bredouille de son entrevue avec Forbes, la chef des autorités, qui lui avait garanti que le puma avait été neutralisé. Sur le chemin du retour, le chasseur reçut un appel de son frère qui le priait de le rejoindre dans le bar de la ville. Sam leva les yeux au ciel, exaspéré, Dean ne changerait jamais quand son estomac criait famine.
Apercevant les formes du bâtiment, Sam poussa la lourde porte et inspecta rapidement les lieux avant d’apercevoir son irréductible frangin attablé vers le fond, une bière à la main.


- J’vois que t’en as profité pour te rassasier, fit-il en scrutant les restes d’un cheeseburger.
- J’avais un creux, se défendit le plus vieux d’un air innocent. Sinon qu’est-ce que ça a donné chez le shérif.
- L’affaire est réglée puisqu’ils ont attrapé le coupable.
- Qui ?
- Un puma.
- Foutaise, ils veulent juste étouffer l’affaire.
- Dean, …
- Les victimes avaient deux petites marques à la base du cou, reprit l’aîné sous le regard intrigué de son frère. Donc on va se rendre sur les lieux du crime.


Une fois sa bière finie, tous les deux quittèrent les lieux sans remarquer qu’un jeune homme les avait observés discrètement dès leur entrée. Il attendit quelques minutes, trifouillant sa bague, ornée d’une pierre bleu puis se leva et sortit à son tour du bar, percutant de plein fouet quelqu’un. Il s’empressa de l’aider à se relever sous le regard noir de sa victime.


- La prochaine fois, fais attention, Stefan !
- Désolé, Bonnie.


Il la salua rapidement, partant à la recherche de ces deux hommes avant qu’il ne soit trop tard.



*****

Dès la tombée de la nuit, ils s’étaient mis en route vers cette ancienne abbaye, située à un bon kilomètre du cimetière. Dean stoppa son bébé sur le bas côté de la route puis il sortit de l’habitacle avant de se diriger vers le coffre pour prendre les armes dont ils allaient avoir besoin pour leur affaire.


- Combien on devrait en trouver à ton avis ? questionna Sam qui l’avait rejoint.
- J’sais pas peut-être une dizaine, lui répondit-il en lui tendant une machette.
- On aurait peut-être dû appeler Bobby sur ce coup…
- Pas besoin de lui, on peut très bien le faire sauf si tu te sens pas prêt ?


Sam préféra ne pas répliquer face à la pique de son frère, il pouvait le comprendre seulement ça ne servait à rien d’envenimer les choses surtout quand ils chassaient. Son frère dut prendre son silence pour un oui puisqu’il referma le coffre et s’avança dans cette clairière.
Dean s’en voulait un peu d’avoir été froid avec son cadet mais sur le coup il n’avait pas pu se retenir. Il jeta un bref regard par-dessus son épaule pour voir son frangin qui le suivait sans broncher. Un soupir las s’échappa de sa gorge et dès que cette chasse serait finie, une conversation avec son frère s’imposait.
Les faisceaux de leur lampe torche zigzaguaient de part et d’autre à travers la pénombre… Les restes de l’abbaye se dessinèrent à une dizaine de mètres d’eux et munis de leur machette, ils parcoururent la distance qui les séparait avec précaution… Ces salopards de suceurs de sang pouvaient surgir de n’importe où.
Dean fit signe à son frère de prendre le côté gauche tandis que lui s’occuperait de l’autre, mieux valait se séparer pour couvrir le plus de distance. Sa machette en main et sa lampe torche de l’autre, l’aîné progressa doucement, analysant tous les recoins possibles qu’offraient ces lieux. Le jeune homme aperçut, grâce à la lumière de sa torche, une petite ouverture sur le pan du mur qui faisait tout le long. Le passage était assez large pour une personne et juste pour une personne qui n’abusait pas de bonnes choses, fallait l’ajouter. A peine avait-il posé son pied sur l’amas de terre, qu’une main lui agrippa violement le bras avant de le balancer contre le mur. Sonné par le choc, Dean grogna entre ses dents, essayant de canaliser cette douleur sourde incrustée dans son épaule. Il releva la tête et ses yeux fixèrent avec hargne l’homme qui se tenait devant lui avec un sourire de dément. De sa main, il chercha à tâtons sa machette qu’il lui avait échappé. Sentant le manche, il l’empoigna avec force lorsque son assaillant l’empoigna par le col de sa chemise, lui donnant un puissant coup de poing en plein visage. Cet enfoiré allait réitérer son geste mais Dean l’intercepta en plein vol de sa main libre et l’autre abattit d’un coup sec sa machette. La tête vola dans les airs pour retomber lourdement sur le sol. Le chasseur n’eut pas le temps de respirer qu’un autre vampire surgit à cet instant, lui saisissant sans douceur son poignet. Dean serra les dents puis envoya son poing en pleine tête du vampire qui n’appréciant pas vraiment ce geste, lui décocha un coup de genou sous le menton. Dean s’écroula sur le sol, cherchant un moyen de venir à bout de ce salopard… Il le vit se rapprocher de lui mais une ombre jaillit derrière lui. La créature n’eut pas le temps de se défendre que la lame de la machette lui transperça le cou.


- Vous êtes qui ? demanda Dean en se relevant.
- Stefan mais on remettra les présentations à plus tard…


L’aîné lui lança un regard interloqué face à ce type qui venait certes de lui sauver la vie mais qui l’ignorait pratiquement. Cependant Dean ne s’y attarda pas vraiment en pensant à son frère qui devait être aux prises avec les autres vampires. Il courut à toute vitesse faisant le tour de la bâtisse et une colère sourde se propagea dans ses veines. Le plus baraqué de ces fumiers venait de balancer son frère qui atterrit brutalement contre le mur.
Ni une ni deux, Dean se précipita sur cet enfoiré, lui sautant carrément dessus sa machette pénétrant avec fracas sur son cou. Il enfonça avec hargne son arme dedans, du sang jaillissant de la plaie béante et décapita avec rage l’homme.
Dean jeta un bref coup d’œil à son frère qui revenait difficilement à lui avant de reporter son attention sur les quatre vampires encore debout. Il n’avait pas le temps d’analyser la situation alors il se dirigea vers le plus proche. La créature, beaucoup moins imposante que son pote, se rua sur lui mais Dean réussit à esquiver le coup qu’il lui était porté, sa machette s’insinuant dans la chair du vampire dans un bruit sec.
Le chasseur ne vit que trop tard un autre de ces monstres fondre sur lui mais avant que ce dernier ne le touche, Stefan déboula sur lui le plaquant avec hargne sur le sol. Le jeune homme n’eut pas le temps de lui porter le coup de grâce que le vampire le saisit à la gorge et d’une seule main l’envoya valser dans les airs.
Stefan se mit au plus vite sur ses jambes mais son ennemi se trouvait déjà sur lui à le tabasser avec acharnements. Les coups pleuvaient à une vitesse folle et il n’arrivait pas à reprendre le dessus. Stefan s’attendait à en recevoir un autre lorsque l’homme fut violement arraché à sa proie.


- J’déteste me répéter mais bon t’es un p’tit nouveau alors personne vraiment personne n’a le droit de tuer mon frère…


D’un geste précis, le nouveau venu arracha avec hargne la tête du vampire avant de la jeter non loin de ces compères qui le foudroyaient du regard.


- Vous voulez la même chose ? leur proposa-t-il avec un sourire espiègle sur le visage.


Les soi-disant collègues continuaient de le fixer avec cette même colère dans leurs yeux puis disparurent sans crier gare, ce qui le fit sourire.


- Je croyais que tu ne voulais pas venir, nota Stefan en le rejoignant.
- J’adore toujours autant me faire désirer. Et si on s’occupait de ces deux-là, dit-il en désignant du menton les deux chasseurs.
- Tu ne feras rien, Damon.
- Ok.


Le jeune homme lui fit une petite révérence, ce sourire aguicheur accroché sur les lèvres et s’évapora dans la nature.
Stefan poussa un long soupir puis rejoignit les frères qui lui faisaient maintenant face, leurs machettes bien en main.


- T’es quoi, un vampire aussi ? lança Dean.
- Ca n’a pas vraiment d’importance…
- Pour nous si.
- Vous devriez rentrer chez vous.
- Pas tant que tous les vampires ne seront pas éliminer…
- Vous n’avez pas à vous inquiéter, j’m’en occuperais.
- Et tu crois qu’on va te croire ?
- Vous n’avez pas le choix.


Stefan leur adressa un franc sourire puis disparut à son tour laissant les Winchester, stupéfaits face à ce qu’il venait de se produire.

fic 2 signé Tididoo a écrit:

Chasseur malgré lui.

« Gus, ne sois donc pas un marshmallow flageolant. Les fantômes n’existent pas. »
« Dans ce cas, Shawn, est-ce que tu pourrais m’expliquer comment Madame Albezener s’est retrouvée avec la gorge tranchée et les membres éparpillés dans sa maison fermée à clé de l’intérieur et qu’on ait trouvé aucune arme, empreinte, trace prouvant que qui que ce soit ait été dans la maison au moment de sa mort ? »
« Eh bien, c’est qu’on est tombés sur un meurtrier très précautionneux qui égorge les gens et les éparpille. Un… égorgepilleur… éparpigorgeeuuur… »
« Shawn ! On aurait au moins pu demander à Juliet et à Lassiter de venir nous donner un coup de main. Je ne suis pas sur que venir ici de nuit soit une bonne idée, il y a des rumeurs sur cette maison, elle serait hantée… »
« Gus, les fantômes n’existent pas ! »
« Pourtant, les deux agents du FBI de ce matin semblaient penser le contraire. Le plus grand me posait des questions sur l’histoire de cette maison. Beaucoup de gens sont morts dans des circonstances inexpliquées, Shawn. »

Dean roula des yeux. Ces deux là semblaient incapables de s’arrêter de parler. Il jeta un coup d’œil à Sam qui, comme lui, s’était plaqué dos au mur en entendant arriver les deux « détectives » qu’ils avaient rencontrés plus tôt dans la journée. Sauf que celui qui répondait au nom de Gus leur avait été présenté en tant que Tallullah Bracadabrah. Il faudrait qu’il garde ce nom pour un de ses propres alias.

Dean ne savait pas trop quoi penser de Shawn Spencer et de ses dons de médium. La police et la presse locales semblaient y croire, mais peu de gens savaient ce que Sam et lui connaissaient vraiment du paranormal. Et Spencer en faisait un peu trop pour être vrai. Ce type sentait le charlatan à plein nez. Qui aidait malgré tout la police. Dans des affaires qui n’avaient rien de surnaturel. Et qui venait de répéter deux fois dans la même conversation qu’il ne croyait pas aux fantômes.
« Il faut les faire partir d’ici au plus vite ! » chuchota-t-il à Sam.
« Non, tu crois ? » lui rétorqua son frère.
Dean lui répondit par une grimace et ouvrit la porte au moment où Shawn tentait de la crocheter. Ce qui provoqua chez son acolyte le cri le plus aigu que Dean ait jamais entendu sortir de la bouche d’un homme. « Messieurs, vous n’avez rien à faire ici. C’est une scène de crime. »
Tandis que Gus se remettait de son bref accès de frayeur, Shawn se releva pour faire face aux regards désapprobateurs des deux agents du FBI. « Agent DeYoung, Agent Shaw ! Les esprits m’avaient dit que vous seriez là. » Posant ses doigts sur sa tempe dans sa fameuse pose de médium, il continua tout en cherchant des indices qui pourraient lui permettre de gagner leur confiance. De fines cicatrices sur le visage, les mains, probablement aussi ailleurs. Des costumes usés portés lors de leur première rencontre, mais remplacés ce soir par des vêtements plus pratiques et tout aussi usés. Un fusil de petite taille, probablement un canon scié, planqué dans la poche intérieure d’une vieille veste en cuir. Des bracelets talismans. Et surtout une voiture pas très règlementaire. Superbe, mais pas très règlementaire. « Les esprits me disent aussi que vous menez une vie dangereuse, instable, souvent sur la route, pas assez d’argent pour vous acheter des costumes convenables… Et je ne crois pas que les vrais agents du FBI soient autorisés à transporter le genre d’arme que vous avez dans votre veste. Et vous semblez être de grands fans de Styx, remarquez ce groupe est excellent, Renegade est une chanson culte, massacrée lors du dernier American Idol et… »
Gus lui envoya un coup de coude flippé dans les côtes, les yeux écarquillés dans une expression d’horreur absolue. « Shawn… »
Voyant la peur dans le regard de Gus, les frères Winchester réagirent instinctivement, se retournant et dégainant leurs armes comme un seul homme. La détonation fut assourdissante et Shawn regarda, médusé, la forme humaine et hideuse qui s’était matérialisée au fond de la pièce il y a quelques secondes s’évaporer dans un nuage d’étincelles. « Wow ! Qu’est-ce que c’était que ce truc !! Gus, tu as vu ? » Le faux médium se retourna pour lui parler et remarqua que ce dernier se trouvait déjà quasiment au bout du chemin, courant comme un dératé. « Gus !!! »

« Allez le rejoindre. » La voix brusque et autoritaire du plus petit des deux faux agents du FBI le fit se retourner.

Les deux hommes se maintenaient en état d’alerte, les yeux scannant la pièce sombre derrière eux au cas où la « chose » reviendrait. Shawn était mort de peur et son instinct lui hurlait de prendre ses jambes à son cou et de rejoindre Gus. Mais sa curiosité était piquée au vif. Et, bon sang, ces deux mecs étaient encore plus cools que des chasseurs de primes. « Pas avant que je sache ce qui vient de se passer. Ce truc ne ressemblait pas à un éparpigorgeur. »

Dean leva un sourcil narquois. « Les esprits ne vous ont pas prévenu ? »

Shawn fit un sourire contrit. « J’ai peut-être un peu exagéré mes capacités. Mais je ne suis pas le seul à avoir menti dans l’histoire. Et vous n’avez pas répondu à ma question ! »

Sam soupira. « Écoutez, on n’a vraiment pas le temps. Alors, version courte : Les fantômes existent, tuent des gens et mon frère et moi on les chasse. Maintenant, laissez-nous faire notre travail et allez vous mettre à l’abri loin de cette maison. »

Une fois n’est pas coutume, Shawn était complètement à cours de mots. Se faire éparpigorger par un fantôme vengeur ne faisait pas partie de sa liste de choses à faire pour la journée, aussi décida-t-il de suivre les conseils des chasseurs. Il n’en revenait toujours pas. Des ghostbusters, en vrai. Tout en se demandant s’ils avaient des armes laser comme dans le film, il ouvrit la porte. Qui resta résolument fermée. « Euh… Stantz et Venkman, dites, la porte est un peu coincée… » Il remarqua que l’atmosphère s’était considérablement refroidie, un froid qui transperce les os.

Il se retourna et son cœur se figea dans sa poitrine. A à peine quelques mètres de lui, apparut brusquement une fille crasseuse, trop pâle pour être en bonne santé, et surtout avec beaucoup trop de trous dans la gorge et dans les bras pour être en vie. Un cri horrible retentit dans la pièce et il réalisa quelques secondes plus tard que ça venait de lui. Les frères ghostbusters firent feu à l’unisson et le fantôme disparut à nouveau. Shawn relâcha un souffle qu’il n’avait pas conscience d’avoir retenu. « Vous l’avez tuée ? »

Sam se retourna vers lui pendant que son frère rechargeait son arme. « Non. Le sel ne fait que chasser les esprits quelques minutes, parfois moins. La porte est toujours coincée ? » Shawn appuya sur la poignée, sans succès. « Merde. Bon, puisque vous êtes coincé ici avec nous, autant nous donner un coup de main. » Il lui lança une barre de fer, que Shawn reçut avec un regard incrédule.

« Vous n’auriez pas plutôt un canon à protons ? »

« Le fer la repoussera, comme le sel. » Il se tourna vers son frère. « Dean, d’après les archives, on devrait trouver le corps de Kristen Merrik au sous sol. »

Shawn regardait les deux frères, abasourdi. « Il y a un corps enterré dans cette maison ? C’est le corps du fantôme, c’est ça ? »

Dean opina. « Il faut trouver le corps, le saler et le brûler au plus vite. Et ça va devenir rock n’roll. Restez entre Sam et moi, et obéissez aux ordres sans discuter. Compris ? »

« Compris. »

Un choc retentit derrière la porte d’entrée, les faisant sursauter. « SHAWN !!! » la voix étouffée de Gus leur parvint depuis l’extérieur. « Shawn !! Tout va bien ? »
Shawn eut chaud au cœur en réalisant que son meilleur ami avait bravé sa peur pour revenir le chercher. « Tout va bien Gus ! Juste une petite affaire à régler. Retourne m’attendre dans la voiture, OK ? »

Quelques épuisantes minutes plus tard, ce qui restait du corps de la jeune fille assassinée était mis à jour. L’odeur putride aussi et Shawn luttait pour ne pas rendre son smoothie à l’ananas. Dean arrosait le corps de liquide inflammable lorsque une force invisible l’envoya voler au travers de la pièce et s’écraser contre un vieil établi.

« DEAN ! » s’écria Sam. Une seconde plus tard, le fantôme surgissait derrière lui et plantait une main dans son dos. La douleur était insoutenable. Il lança son briquet à Shawn, qui le rattrapa maladroitement « Flambez-la ! Vite ! »

Shawn se remit de sa stupeur et parvint à mettre le feu aux restes. La réaction fut spectaculaire, l’esprit s’enflammant dans un cri déchirant, libérant Sam de son étreinte mortelle. Le jeune chasseur s’effondra, haletant et Shawn s’avança vers lui. « Ça va ? »

Sam se releva en titubant. « Ça va, merci. » Il se dirigea vers son aîné, qui reprenait conscience avec peine. « Dean ? »

Dean grogna. « S’m… l’est fl’mbée ? » Sam acquiesça tout en vérifiant l’état de son frère. Probablement des côtes cassées mais rien de grave. Avec l’aide de Shawn, il l’aida à se relever et ils quittèrent la maison pour retrouver un Gus quasi hystérique dehors.

Expliquer tout ça allait être marrant… en un sens.

fic 3 signé Alma a écrit:

Oh Boy ! :

Une lumière perça l’obscurité.
Il regarda la pièce où il venait t’atterrir, à peine quelques rayons passaient à travers la fenêtre pour indiquer une fin d’après-midi. Il chercha du regard par automatisme un miroir ou quoi que ce soit d’approchant.
Il le trouva, il était de plain-pied.
Il s’y regarda.
Toucha le visage insistant sur la joue.
- Une barbe …
Il n’était pas grand, une taille moyenne, du ventre, et en soulevant la casquette : un début de calvitie.
Un mec ordinaire.
- Qui es-tu ? murmura-t-il.
Il regarda la pièce, passant un doigt sur les meubles et y laissant une trace. Si on était chez « lui », « il » n’était pas un pro du ménage.
Une porte claqua, un jeune passa devant lui tout en mettant une veste.
- C’est bon, j’suis prêt on y va !
Il suivit.
La voiture roulait vite, très vite. Il résista à l’envie de poser ses mains sur le tableau de bord, il sentait qu’ »il » devait y être habitué.
Il regarda le profil du jeune homme.
Ce dernier était beau, un mélange de force et de faiblesse. Il devait être un vrai piège à fille.
Le jeune homme alluma la radio.
Des notes couvrirent le vacarme du moteur.

Le conducteur tendit sa main vers l’autoradio.
- Pff un putain de slow, susurra –t-il.
Mais la voix du chanteur s’éleva.
« Well I heard there was a secret chord
That David played, and it pleased the Lord
But you don't really care for music, do you?
Well it goes like this, the fourth, the fifth
The minor falls and the major lifts
The baffled king composing Hallelujah
Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah… »

Le geste se suspendit.
Une hésitation se fit.
Il reposa sa main sur le volant.

« Well your faith was strong but you needed proof
You saw her bathing on the roof
Her beauty and the moonlight overthrew you
She tied you to her kitchen chair
She broke your throne and she cut your hair
And from your lips she drew the Hallelujah
Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah… »

-Sam …
Le Sam sursauta.
- Al, bon sang où étais-tu ?
- Désolé un problème avec Ziggy, qui m’as fait la moral sur le fait que fumer des cigares c’est mal, alors je lui ai dit qu’il avait la chance d’être un ordinateur car sinon je lui ferais fumer le cigare par un endroit qui n’as jamais vu le …
- -Al !!!
- Oui, j’t’explique qui t’es et pourquoi ! Tu t’appelle Bobby ? Le jeune homme à tes côtés, c’est Dean et là vous allez rechercher Sam son frère ! T’as vu Sam comme toi, c’est marrant ? Ok ne t’es pas d’humeur aujourd’hui ! Bon Ziggy n’as pas trouvé plus et …
- Comment ça pas trouvé plus ?! Il ne sait rien ? Ce n’est pas possible, je l’ai programmé pour …
- Non il sait rien, il sort des excuses pourries comme « Tout est aléatoire, l’avenir fluctue suivant les actes, les personnes «, il dit aussi qu’il y a trop de données hypothétiques !
- Sam/Bobby soupira. Sam Beckett scientifique sur les expériences temporelles se retrouve à voyager, voguait dans le passé investissant des corps, et aidant son entourage temporaire à cause d’une expérience qui a mal tournée.
Al son meilleur ami, avait réussit avec d’autres scientifiques à se présenter à lui sous forme d’hologramme et à l’aider en lui donnant un maximum d’informations : Qui il « était », quel époque ce qu’il allait se passer …Et là rien, aucune information ! Sam paniquait.
La chanson se termina.
« Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah… »
Ils arrivèrent dans ce qui semblait dixit Al : le trou paumé du monde.
Il avança et ses pieds s’enfoncèrent dans la boue. Il avait l’impression ténue que c’était ce qu’il serait le plus dérisoire cette nuit, avoir les pieds dans la gadoue …
L’humidité lui prenait le nez.
Dean avait l’air incroyablement inquiet ! Ses yeux voguaient partout sur le paysage sans se poser, cherchant désespérément son petit frère. Son corps était crispé, tendu. Son index gauche bougeait sans cesse, comme un métronome. Sans répit, sans relâche. Et Sam/Bobby sentait, savait même, que l’obstination de Dean pour retrouver son frère serait identique.

Puis Al cria : là !
Beckett regarda dans la direction et le vit ! Un grand gaillard qui avait grandi trop vite.
Son mouvement attira l’œil de Dean.
Ce dernier vit son frère et son corps sembla se détendre. Il cria le prénom de son frère, ce dernier le regarda d’un air soulagé, puis tout alla trop vite !
Et Sam/Bobby se retrouva devant une scène terrifiante de tristesse.
Un grand frère tenant dans ses bras le corps sans vie de son cadet. Le serrant si fort. Mais le corps de Sam ressemblait à une poupée de chiffon. Et Dean pleurait. Et le voyageur temporaire pensa que jamais il n’arrêterait ses pleurs. Qu’il suivrait son frère dans l’au-delà en pleurant toutes les larmes de son corps …Al, avait les bras le long du corps. Le cigare se consumant. Et Al grand bavard devant l’éternel était sans voix devant ce drame.
L’homme à la casquette, s’approcha doucement, il ne savait pas comment ces deux frères on était arrivés là. Ce qu’il voyait était seulement le résultat. Un frère tenant son cadet dans les bras. Il continua sa progression et s’agenouilla auprès de Dean, il murmura son prénom.
Le jeune homme à cet appel resserra, si c’est possible, encore plus son étreinte, et enfoui plus profondément son visage dans le coup du défunt.
- Dean …
- Non, non …
Ces deux mots fendirent le cœur de l’homme.
Il faut qu’on parte … Tu veux que je le prenne dans …
Il ne finit pas sa phrase, Dean se leva, soufflant en prenant dans ses bras, le jeune homme mort.
Son visage portait encore les traces des larmes. Son regard était dur, comme si il mettait tout son énergie à ne pas relaisser filtré les gouttes salées. Il avança, s’enfonçant dans la boue, le poids du corps l’alourdissant.
Mais il avança un pas après l’autre, un pas…Puis l’autre …Et encore un …
Sam/Bobby et Al, suivaient en silence, formant une marche funéraire. La pluie commençait à tomber.
Ils arrivèrent devant la voiture et Dean sembla hésiter. L’ainé de ce groupe comprit tout de suite. Dean ne voulait pas lâcher son frère mais comment conduire ? Il hésitait, perdu. Sam Beckett lui évita de choisir.
- Je conduis, assena-t-il.
Sans un mot, il ouvrit la portière arrière et toujours silencieusement monta son précieux fardeau allongeant sur le divan. Il posa la tête de son frère sur ces genoux.
« Bobby » inséra la clef et fit tourner le moteur. Les pneus patinèrent un peu sur la boue et avança.
Le trajet se fit en silence. Sam/Bobby regardait de temps en temps dans le rétroviseur intérieur et voyait l’image d’un jeune homme le regard perdu, vide, choqué. Ce dernier de temps en temps baissait le regard sur le visage de son cadet et une larme traitresse roulait.

Ils arrivèrent dans une vieille maison, « Bobby » ayant roulé au hasard, c’était arrêté là, sous les indications d’Al, lui expliquant qu’elle était abandonnée depuis peu.
Ils entrèrent, cherchèrent la chambre et la trouvèrent.
Ils installèrent Sam sur un lit. Dean prit une chaise qui se trouvait dans la pièce.
Il s’assit à coté du lit.
- Ziggy dit que tu va bientôt partir, murmura Al.
- Pourquoi étais-je là ? Je n’ai servit à rien, je n’ai rien empêché… répondit doucement Sam Beckett.
Dean ne semblait rien entendre et donc s’étonnait de voir Bobby parlait seul.
- Les personnes qui sont avec le vrai Bobby me disent qu’il n’aurait pas supporté cette situation, qu’il aurait eu un choc qui l’aurait mis dans un tel état qu’il n’aurait été d’une aucune aide. Il ne pourra être présent que maintenant.
Sam/Bobby avait le regard vissé sur le dos de Dean. Celui-ci était vouté.
Une lumière envahit la pénombre de la chambre.
Sam Beckett, soupira et dit silencieusement : Au revoir.

fic 4 signé Hermione Mulder a écrit:

Infos mortelles


New York - Morgue du comté - 23 p.m.

Une jeune femme étudiait d’arrache-pied un manuel de médecine quand une porte s’ouvrit et laissa entrer un homme :
« Hé, nouvelle entrée…viens m’aider.
-Qu’est-ce qu’on a cette fois ?demanda-t-elle.
-Homme blanc, environ 30 ans, tué par balle vers 22h, sur Park Street, dit-il en soulevant le drap recouvrant le corps.
-Dis donc, t’as oublié de dire qu’il était plutôt beau gosse…dommage que les beaux mecs partent si vite, surtout avec un corps comme ça, dit-elle en le détaillant.
-Hé, arrête tout de suite, dit l’homme, gêné par son observation. Dis-moi qui il est plutôt que de le détailler sous toutes les coutures.
-Son portefeuille comporte plusieurs cartes de crédit et apparemment, il était…du FBI ?
-Quoi ? Fais voir !dit-il en lui prenant la carte d’agent. Oh non, il faut qu’on ait un agent fédéral dans notre morgue…j’en reviens pas !! Il faut que j’téléphone tout de suite !
-T’affoles pas non plus…Hé, reviens !s’écria-t-elle mais sans réponse, l’homme déjà parti dans son bureau. Ah, je te jure, toujours la frousse, lui…pourtant, c’est bizarre, t’étais pas en costard non plus, en détaillant ses affaires, trouvant une clé de motel proche, une amulette étrange et un papier sur lequel était noté “Dean : prends la 305” mais quand elle entendit un murmure près d’elle, elle sut que ce n’était pas son patron qui était revenu. Tournant la tête vers la voix, elle vit le jeune homme la regarder et lui dire :
« Tru, aide-moi… »
Et la journée remonta à son origine, la dite Tru se réveillant le matin d’avant en sursaut, ayant encore l’image de ce jeune homme avec son expression si désespérée bien qu’elle ne l’ait vu que deux secondes et demie. Une autre journée de dingue pour Tru Davies !


New York - Motel Holiday - 6 a.m.

Pendant ce temps, à 6h du matin, Dean se réveilla en maugréant devant la mine ragaillardie de son frère qui l’avait secoué.
« Sam…qu’est-ce t’as à me réveiller à cette heure de dingue ? On s’est couchés qu’à 2h du matin, j’te signale.
-Non, je rectifie, tu t’es couché à 2h du matin, moi je dormais déjà et tu m’as réveillé, tout ça pour une serveuse qu’en valait même pas la peine, je suis sûr !
-Si, elle en valait la peine mais son p’tit ami s’est ramené quand elle a fini son service, j’avais poireauté comme un idiot toute la nuit pour l’avoir, psst…dit-il en se recouchant.
-Non, non, tu t’lèves, on a un démon à chercher et pour ça, Castiel va sûrement se ramener assez tôt…
-Pourquoi faut-il que l’apocalypse soit si fatigante avec aucun jour de repos. On est à New York, nom d’un chien ! On aurait pu faire plein de trucs !
-Comme quoi ?rigola Sam en sachant très bien ce que son frère avait à l’esprit.
-Bonjour, interrompit Castiel en apparaissant.
-Dis donc, heureusement que j’suis pas à poil, t’as vu l’heure ?s’exclama Dean.
-Non.
-Bon, laisse tomber…qu’est-ce qu’on a ? »

Motel Holiday : c’était bien ce qui était marqué sur cette plaque d’après ses souvenirs. Chambre 17. Ok, c’était bien joli mais comment montrer à un agent fédéral qu’on sait ce qui va lui arriver. Pourtant, elle devait bien dire la vérité et non le suivre simplement comme elle le faisait parfois, car il verrait tout de suite son manège, ce ne serait que pire. Tru espérait seulement que le prénom Dean crayonné sur le papier était le sien, sinon elle serait bien embarrassée.
8h du matin : bon, c’était une heure correcte pour se présenter, en espérant qu’il était là mais quand elle frappa à la porte d’un coup franco, elle resta bouche bée quand elle se vit face à un autre homme, légèrement plus jeune que la future victime et qui la regarda en fronçant les sourcils.
« Oui, c’est pour quoi ?
-Euh, en fait…je cherche…hésita-t-elle en regardant l’intérieur de la chambre et apercevant à la dernière seconde celui qu’elle cherchait assis sur un lit jumeau finissant un appel téléphonique…c’est lui que je cherche !dit-elle en désignant Dean du doigt. Je peux entrer ?dit-elle en le faisant, pressée.
-Je vous en prie, dit Sam en faisant la moue. Je parie que vous êtes la fameuse serveuse de cette nuit ?
-Quoi ? Je ressemble à une serveuse maintenant ?dit Tru, choquée une fois encore.
-Qu’est-ce qui se passe, qui êtes-vous ?demanda Dean en regardant Tru.
-Vous vous appelez Dean ?demanda-t-elle, hésitante mais aussi très séduite par lui bien vivant cette fois.
-Oui, pourquoi ?
-Bon, écoutez, ce que j’vais vous dire va vous sembler totalement dingue…Je m’appelle Tru Davies, je travaille à la morgue du comté et ce soir, vous serez tué vers 22h, j’ai vu votre corps à la morgue…
-Quoi ? Qu’est-ce que cette blague ? Comment vous le savez ?demanda Dean.
-Vous nous faites une menace, j’ai l’impression, constata Sam, prêt à pointer son arme sur elle.
-Mais non, pas du tout, je vous connaissais pas avant, je sais juste que vous êtes agent fédéral et oui….vous portiez cette amulette !dit-elle en pointant celle de Dean autour du cou. Ecoutez, je suis qu’une fille banale mais parfois, y a des morts qui me demandent de les aider et la journée revient en arrière…
-Moi, je vous ai demandé de m’aider alors ?
-Oui, c’est ça…
-Ok…
-Donc, vous aidez les gens à ne pas mourir ?demanda Sam en y réfléchissant.
-Ouais, mais vous acceptez vraiment bien l’idée, on dirait ou alors vous allez m’arrêter ?
-On va pas vous arrêter, sourit Dean. Alors, après lui avoir fait boire un verre d’eau bénite, bien qu’ils ne précisent pas qu’elle était bénite, les frères racontèrent à Tru leur histoire en bref.
-Les démons existent ?dit Tru en s’asseyant. J’aurai jamais cru…Vous me racontez un bateau parce que je vous ai dit ça ?
-Pas du tout, Tru, désolé…Vous savez comment je vais mourir ?
-Euh…oui, dit-elle en essayant de reprendre ses esprits : sur Park Street, vous serez tué par balle vers 22h, donc évitez cette rue.
-Malheureusement, c’est là qu’on doit se rendre ce soir, dit Dean.
-Non, toi tu n’iras pas !s’exclama Sam.
-On va pas commencer, Sammy en sachant que j’irai de toute façon, alors arrête, des vies sont en jeu et la mienne n’est pas la plus importante. Mais c’est bizarre que je sois tué par balle cette fois-ci, ça change…
-Cette fois-ci ?demanda Tru.
-Laissez tomber, sourit Dean de son sourire séducteur, ayant remarqué le charme de la jeune femme. Alors, vous entendez les morts depuis longtemps ?
-Non, pas très, depuis un an environ mais je tiens ça de ma mère, je crois.
-C’est bon à savoir, dit Sam, on ignorait qu’il existait des gens comme vous ou votre mère.
-Oui mais il existe des mauvais aussi, évitez-les, dit-elle en pensant à Jack, sa némésis. Eux entendent les appels mais s’efforcent que la personne meure ou une autre à sa place, faites attention.
-Ok, merci Tru, dit Sam. On fera tout pour éviter que vous n’ayez pas besoin de revoir Dean ce soir, je vous le promets. »

Bon, c’était désormais entre leurs mains mais Tru, même s’ils étaient apparemment des chasseurs hors pairs selon leurs dires, eut l’intention de faire un tour dans cette rue vers 22h. Les frères décidèrent d’une stratégie à suivre pour coincer le démon qui devait agir pour le compte de Lucifer tout en prenant garde à ne prendre aucune arme à feu avec eux, malgré les réticences de Dean. Mais à leur départ, Sam prit son frère par surprise et le fouilla : il trouva deux revolvers cachés dans sa veste et un autre à sa cheville, armes qu’il jeta avec les autres.
Arrivés sur place, ils rencontrèrent un homme d’une trentaine d’années qui fit mine d’être affolé mais les frères surent instinctivement que c’était Jack qui les poussait à y aller sans être préparés et l’attachèrent tellement vite à un arbre que Jack eut à peine le temps de comprendre. Normalement, ils ne devaient pas recruter Castiel pour cette mission mais étant donné les circonstances, Sam insista et au moment où le démon les prit par surprise et tira avec un revolver sorti de nulle part sur Dean, Castiel apparut et emmena l’aîné. Le démon, surpris, ne vit pas Sam qui le tua avec le couteau de Ruby.

Tru, durant ce temps, avait fait son tour dans la rue et avait aperçu Jack attaché. Souriant de toutes ses lèvres, elle l’y avait laissé et était revenu à la morgue après avoir vu que Dean était sauvé, emmené à temps par un homme étrange en imper.


Le lendemain - Morgue du comté - 5h a.m.

Tru s’était endormie depuis quelques heures et fut réveillée en sursaut par une voix :
« Je pensais pas que vous dormiez, désolé, dit Dean en face d’elle.
-Pas grave…Alors, ça va ? Ca s’est bien passé avec le…démon ?
-Oui, on a géré la situation. Mais on va s’en aller dans une heure…je venais pour vous…dire merci…c’est pas souvent qu’on m’a prévenu de ma mort ou que j’en réchappais, alors merci Tru…j’espère te rendre service un jour…donc n’hésite pas…
-De rien…et puis, j’ai appris que les démons existaient, chouette info…
-Ouais, on s’en passerait, je sais, sourit Dean.
-En fait, tu peux faire quelque chose pour moi, tout de suite…dit-elle en se rapprochant de lui.
-Quoi ? Vas-y… »
Alors, Tru mit ses bras autour de son cou et l’embrassa d’un baiser doux, langoureux mais aussi très gourmand. Dean y répondit avec surprise d’abord puis plaisir. Finalement, se séparant, Dean lui fit un sourire en coin et laissa Tru qui se sentait heureuse d’avoir confirmé son hypothèse : il embrassait mieux que tous les garçons avec qui elle était sortie…

Alma a écrit:Et je tiens à dire à la miss : que c'est Kripke qui tue Sam là ,moi je reprends
Sacré Sam ,quelle idée de "tomber" sur un couteau

Alma a écrit:
Allez c'était cool comme moment ! :tongue!

Alma a écrit:Alors voilà dès qu'on tue un gentil Sam ,ça pleure dans les chaumières ! Petites natures !