Votre livre du moment #2

Concernant le triangle, il dure pas longtemps du tout dans le bouquin surtout que Simon se tourne vers une autres. M'enfin, bizarrement, je préfère la Clary du bouquin que celle de la série. Sans doute une histoire de ressentie et perception LOL.

Concernant la suite, je ne suis franchement pas chaude, même si j'ai vraiment bien aimé la première saga. J'ai pas accroché aux nouveaux perso quand ils ont été introduits.

Barjy, je vais peut être me lancer dans ta saga du coup, si c'est terminé ^^

Oui, je vois qui, mais ça nous laisse Clary/Jace que je peux pas blairer Je vais lire le 3 parce que je l'ai acheté en même temps que les deux autres (quelle débile...) mais j'arrêterai là

Niveau série, je suis pas fan de Clary, mais y a Alec et Magnus, et Izzy

Oui je suis grave fan de Magnus/Alec ! Ils sont trop mignons !!!
Izzy est trop badass. J'adore

J'vous ai manqué ? Non ? Dommage pour vous
Je reviens donc avec deux nouveautés lues.

L'Empereur à pied, de Charif Majdalani.

A partir d'un homme singulier vivant à la fin du XIXeme siècle, ce livre un peu particulier nous raconte la vie des différents descendants de cet homme, qui aspirait à établir son propre empire au point d'édicter une loi particulière qui aura de grandes répercussions sur la vie de ses enfants et de leurs enfants après eux. Ces récits sont relatés lors de véritables soliloques, souvent tellement longs qu'on en oublie qu'il s'agit parfois d'un personnage qui parle, mais qui ne gêne en rien la lecture. Ceux qui parlent ont un véritable talent de conteur, et les rares interruptions et interpellations du narrateur (qui se pose en véritable personnage, même si on ignore son nom) nous rappellent de temps en temps dans l'environnement réel de la narration. Du coup, il y a une part de légende, de reconstruit et de fantasmé dans chaque histoire, surtout avec le premier chapitre qui est écrit comme s'il s'agissait d'une scène mythique.
Ce que j'aime bien dans ce livre, c'est qu'à travers un individu, c'est toute l'histoire de la région qu'il traverse qui se développe. Car les descendants de l'Empereur sont des baroudeurs, qui partiront du Liban pour aller en Italie, au Mexique, en Chine, en Grèce et j'en passe. Grâce à ces personnages souvent hauts en couleurs, on comprend mieux ce qui a pu se passer à tel endroit à tel moment.
Le livre pose aussi la question de la fidélité familiale et des traditions, surtout quand des traditions rurales se heurtent de plein fouet à la voracité urbaine.

Pour moi, ce livre a deux défauts, mâtinés par des bons points (c'est vous dire s'ils sont minimes, bien que présents) :
- autant j'adore le premier chapitre, autant je le trouve en décalage avec le reste. Il instaurait une forme de narrateur qui me plaisait et qui a été totalement détruite par la suite.
- quand j'y songe, la fin a un côté presque épique, avec un sentiment de grandiose, mais lors de ma lecture, je m'attendais à quelque chose de plus grand, surtout que cette fin nous est vantée à la quatrième de couverture. Légère déception donc.

Je recommande.

Ensuite.

Frappe-toi le cœur, d'Amélie Nothomb.

Je ne vais pas dire grand chose, je pense que tout le monde connait Nothomb. Bon okay, je plaide coupable, c'est le premier livre que je lis d'elle. Du coup, je ne peux pas faire de parallèle avec ce qu'elle a fait avant - ce qui tombe bien, puisque je n'aime pas faire ça.
Pour une "découverte", j'ai beaucoup aimé. J'avais déjà entraperçue ce qu'elle faisait, et on retrouve bien son style, de ce que j'en ai capté. Nothomb a la force de dire beaucoup en peu de mots. Saga familiale, le récit nous pose à mon avis une question simple : quel sorte d'amour donnons-nous/recevons-nous ? Et surtout, quelles répercussions cela peut-il avoir dans la vie de la personne ? Car derrière les belles apparences se cachent souvent des secrets plus sombres.
Je trouve que ce roman a un côté limite cathartique, ça ne m'était pas arrivée depuis longtemps, c'est plaisant.

Vous pouvez y aller les yeux fermés.

je suis archi fan de Nothomb, je l'ai commandé.... je le lirais pendant ma 2eme semaine de vacances

Bien sûr que tu nous as manqué!

J'avoue que je n'ai encore jamais lu quoi que ce soit de Nothomb. Peut-être un jour.

Petit passage à EasyCash pour écouler un bon d'achat:



Je suis contente, ils étaient sur ma Wishlist depuis un moment

Autre nouveauté de la rentrée littéraire terminée, passons à mon commentaire du livre La nature des choses, de Charlotte Wood.


Petit résumé vite fait : 10 femmes sont emprisonnées au fin fond de l'Australie, avec trois gardiens.

Voilà.

Non, ça ne mérite pas plus. Le résumé officiel annonce que la nourriture vient à manquer, et c'est vrai, mais cela a tellement peu d'impact que je ne vois même pas l'utilité d'en parler. Okay, je reconnais que la perspective de famine a été un déclencheur pour certains évènements, mais c'est si peu abordé le reste du temps que je me suis demandée parfois s'il y avait vraiment un problème avec la diminution des réserves. Je m'attendais à quelque chose sur la déchéance humaine, à la primauté des instincts dû à la faim, et en fait pas du tout. Si les prisonnières sont à bout, c'est plus dû à leur condition de vie déplorable qu'à la faim.
Sur 10 femmes, on en suit que 2, les autres n'étant mentionnées que pour peupler cette prison qui frôle le fantasme tordu. J'ai bien senti que l'auteur voulait leur donner une histoire et de la profondeur, seulement c'est survolé si haut que même Felix Baumgartner n'a pas pu voir tout ça. 10 femmes, 4 dont j'ai retenu le nom, en incluant les deux "héroïnes" (qui sont par ailleurs complément perchées, vous n'imaginez pas à quel point)
On n'a aucune explication du pourquoi du comment, juste quelques pistes qu'on nous jette en pâture comme un os à ronger, et s'il y a bien une chose que je déteste, c'est ça.

L'écriture en soit n'est pas mauvaise, loin de là, mais le fond ne suit pas. Si les trucs un peu tordus vous plaisent, vous pouvez y aller, mais ce n'est vraiment pas un livre que je recommanderais.

J'ai feuilleté Hugo Cabret rapidement, et je dis bien feuilleté, parce que sur 500 pages et quelques de bouquin, y a à l'aise la moitié qui ne sont que des illustrations. Elles sont magnifiques, hein, mais à côté de ça, le roman lui-même fait environ 25 000 mots (c'est noté dedans, j'ai pas compté ), ce qui représente même pas la moitié d'un roman "normal", donc ça passe hyper vite et fatalement, niveau histoire, c'est très superficiel. Les dessins valent le coup, mais si on s'intéresse à l'histoire, le film suffit.

J'ai aussi avalé Laisse-moi entrer, de John Ajvide Lindqvist, qui était bien glauque. J'ai halluciné de voir à quel point l'adaptation au cinéma avec Chloe Moretz était diluée et laissait de côté des éléments hyper importants de l'intrigue, probablement parce que trop choquants. En même temps, vu qu'on est en plein dans la pédophilie, ce n'est pas illogique. Point de vue multiple, donc faut aimer ça, et avoir l'estomac bien accroché pour certaines scènes. Ceci dit, je le recommande carrément.

Et là, je suis dans Wonder Woman: Warbringer, de Leigh Bardugo. J'aime bien, c'est très sympa, pour l'instant (j'ai lu le premier quart, environ) et je suis contente d'enfin faire la connaissance de Bardugo, dont j'entends énormément parler.

je viens de finir
"le purgatoire des innocents" de Karine Giebel

je sais pas quoi dire tellement ce livre m'a secoué... qu'on ne se méprenne pas je l'ai a-do-ré
longtemps mais très longtemps qu'un bouquin m'avait pas laissé dans un état de "vide" pareil en refermant la dernière page

les personnages sont magnifiques.... L'histoire, c'est une véritable claque
l'horreur est décrite d'une façon si brutale que ça prend aux tripes mais il y a des moments de tendresse et d'émotions qui en même temps vous arrachent le coeur

ce bouquin est une véritable torture, on vit l'enfer avec eux... on SAIT ce qui se passe et va se passer, on le sent et le voir venir mais on se dit que "non" c'est juste pas possible
et chaque fois l'auteur repousse les limites.

j'ai eu envie tellement souvent de balancer ce bouquin à travers la pièce tout en hurlant "mais non putain"

mais j'étais là, avec eux, je voulais pas laisser.... pas les abandonner... il est pervers ce bouquin

un résumé vite fait
un braquage qui tourne mal, un blessé, une planque dans une ferme tenue par une vétérinaire (dont le mari est absent pour quelques jours ) et ce qui commence comme un thriller va balancer dans l'horreur...

âmes sensibles s'abstenir sinon vous allez finir comme moi : décomposée...

un vrai coup de cœur et au cœur

J'ai profité de ma semaine de vacances pour lire 2 bouquins dont il me faut absolument la suite.

Haut Royaume : Le chevalier (Tome 1) de Pierre Pevel
Un homme, un royaume, un destin.
Il avait nom Lorn Askariàn. Certains disent que le malheur arriva par lui et d’autres qu’il fut celui par qui tout fut sauvé. Dans ses veines coulait le sang noir des héros condamnés.
Le Haut-Royaume connaît sa période la plus sombre. Le roi est affaibli et la rébellion gronde aux frontières du territoire. En dernier recours, le souverain libère Lorn de ses geôles et le nomme Chevalier du Trône d’Onyx, chargé de protéger l’autorité royale. Héros valeureux et juste, Lorn est une figure d’espoir pour le peuple, mais il poursuit également un but secret : retrouver ceux qui l’ont maintenu en captivité, les uns après les autres… et leur faire sentir le goût de la vengeance.

Bon, déjà, ça partait bien pour moi car Pevel est l'un de mes auteurs de fantasy favoris depuis La trilogie du Chevalier de Wieldstadt. Donc je partais 100% confiante sur la qualité.
Mais ça a été au-delà de ça. Comme d'hab, l'écriture est maîtrisée, les personnages aussi et Pevel joue avec les codes de la fantasy en les réinventant, allant là où on ne l'attend pas toujours avec son héros... mais cela faisait longtemps que je n'avais pas vécu l'histoire comme si j'étais aux côtés du personnage principal. J'ai été totalement immergée et la grande claque, c'est qu'à chaque fin de chapitre, à chaque twist, je me répétais que ce bouquin, c'était le bouquin que j'aurai voulu écrire.
J'ai fait toutes les librairies sur mon lieu de vacances pour trouver le tome 2, en vain, et j'ai pesté tout ce que je savais !

Le pensionnat de Mlle Géraldine (tome 1) de Gail Carriger
Angleterre, début du XIXe siècle. Sophronia, 14 ans, est un défi permanent pour sa mère: elle préfère démonter les horloges et grimper aux arbres plutôt qu'apprendre les bonnes manières ! Mme Temminnick désespère que sa fille devienne jamais une parfaite lady, aussi l'inscrit-elle au Pensionnat de Mlle Geraldine qui s'attache au perfectionnement des jeunes dames de qualité. Très vite, Sophronia comprend que cette école ne correspond pas exactement à l'idée que sa mère s'en faisait. Certes, les jeunes filles y apprennent l'art de la danse, celui de se vêtir et l'étiquette, mais elles font aussi l'apprentissage de la diversion, de l'espionnage et de l'acte de donner la mort - tout cela de la manière la plus civilisée possible, bien sur. C'est une chose d'apprendre a faire une révérence comme il faut, c'en est une autre d'apprendre à la faire en lancant un couteau...

J'ai adoré la 1re série de l'auteur, sur les aventures d'Alexandra Tarabotti (Sans Âme, Sans Corps et les autres), donc replonger dans le même univers, avec de nouveaux personnages s'est fait sans problème.
C'est drôle comme d'habitude, les personnages sont très sympas, on retrouve les mêmes codes que dans les autres séries de l'auteur, une bonne dose de steampunk, de gâteaux pour le thé et de robes à frous frous.
La suite est moins compliquée à me procurer car les 3 tomes suivants sont déjà à la maison !

Enfin une autre lectrice de Carriger!!!!!

J'ai le dernier tome du Pensionnat dans la PAL, et après faut que je lise Prudence

J'ai encore le dernier tome d'Alexandra Tarabotti à lire aussi avant de commencer Prudence
J'aime beaucoup l'univers (forcément, c'est du steampunk, donc j'adhère), mais surtout la façon dont elle a de tourner tous les codes du XIXe siècle (sur les vêtements, le cérémonial du thé et tout le reste) pour les rendre drôles tout en gardant une cohérence. Et puis, j'adore Lord Maccon et son caractère de cochon, mais aussi Lord Akeldama
Là, je suis contente de revoir le Capitaine Niall et Geneviève dans la série du pensionnat.

edit : je me rends compte que j'ai confondu le capitaine Niall et le professeur Lyall... même meute, mais pas le même bonhomme

Alexia

Y a Sidheag, aussi, au pensionnat. La série est sympa dans le sens où on garde l'univers mais on change complètement de perspective. J'ai un peu peur de lire Prudence parce que je ne sais pas si ça peut soutenir une série supplémentaire sans s'essouffler.

Niveau personnages, c'est Lyall et Biffy qui ont volé mon petit cœur Et Ivy

Edit: Pour Niall, tu m'as collé un horrible doute, parce que vu les évènements arrivés dans un tome que tu n'as pas encore lu, je ne voyais absolument pas comment ça pouvait être le même personnage

Oui, Alexia J'écris n'importe quoi, mon cerveau est encore en vacances !

J'aime bien Sidheag. Et Pillover aussi, il a du potentiel ce petit

Ah, Ivy et ses chapeaux ! Toute une histoire !
Biffy, c'est le drone d'Akeldama, c'est ça ? ça fait longtemps que je les ai lus, je crois qu'il faudrait que je recommence la série avant de lire le dernier.

C'est ça. Il prend en importance sur les deux-trois derniers tomes, mais si tu ne t'en rappelles pas, vaut mieux les relire, oui

Et je rêve qu'ils fassent un jour une série, juste pour qu'une costumière se fende la poire à recréer tous les chapeaux ridicules d'Ivy

C'est le style Carriger. Des personnages attachants, du steampunk, du paranormal, de l'humour bien anglais (j'ai halluciné quand j'ai su qu'elle était en fait américaine!), ça prend bien.

j'ai commencé le tome 2 du pensionnat hier soir avant d'aller me coucher. J'ai cru que je n'irai pas dormir tellement j'étais dedans

J'ai mis la main sur un truc intitulé 'Mon corps, mode d'emploi'.

Bon, déjà, le titre aurait dû m'alerter, voire même l'illustration douteuse sur la pochette, mais surtout j'aurais dû lire l'intro derrière, qui va comme suit : Ce guide est destiné à vous permettre d'utiliser au mieux votre machine à voyager dans le temps et dans l'espace : votre corps.




L'horreur a pris tout son sens lorsque je me suis mise à feuilleter l'intérieur. Ce livre est plein de bonnes intentions ( c'est, entre autres, un guide pour nous expliquer comment éviter de nous blesser ) mais il donne l'impression d'être un manuel pour personnes momifiées qui vont se casser en miettes si elles tournent une poignée de porte trop brusquement.

Je ne dis pas que son propos est ridicule, loin de là, mais c'est la formule qui tue.

Si on me dit que j'ai tout intérêt à m'habiller assise ( photos à l'appui ), à effectuer un rituel bien précis pour prendre place dans une voiture ou me traîner à genoux pour soulever un objet lourd, je veux bien écouter.  Mais impossible de ne pas rire devant la présentation des recommandations.

Il y a entre autre 5 photos super inutiles où on voit le gus ( qui s'habille assis pour nous en page 18 et 19 ) baisser la tête et faire un pas, tout ça accompagné d'un texte d'une pertinence renversante   :

Mise en pratique ( du pas ) : debout dans un espace dégagé, laisser tomber votre tête en avant et observer ce qu'il se passe. Une jambe s'avance. C'est le premier pas. Or, 'un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas' ( Lao Tseu ).




Sérieux ?

Enfin, j'ai quand même appliqué le conseil de se vautrer par terre pour soulever un truc lourd, question de ménager mon dos, car j'espérais que ce livre me donnerait quelques conseils pour m'améliorer certaines choses. En fait, j'ai pas mal ri, alors j'imagine que c'est déjà ça de gagné.

J'ai pensé à toi, Nesumi, j'ai terminé Artifices et Arbalètes cet après-midi. Dis-moi, Team Félix ou Team Savon?

Le prochain sur la liste vient d'un auteur qui me rend très curieuse depuis quelques mois, c'est History is all you left me, d'Adam Silvera.



Apparemment connu par la blogosphère pour être absolument adorable en vrai, mais un gros arracheur de cœur dans ses livres. Dans ce livre-ci, le héros est très ébranlé par la mort de son ex petit ami, avec qui il était persuadé qu'il se remettrait un jour. Et pour en rajouter, le seul qui comprend par quoi il passe, c'est le nouveau petit ami de son ex, vu qu'ils ont aimé le même gars. D'après ce que j'ai compris, il s'enfonce dans la dépression.

... Je sais pas trop si ça va m'aller, tout ça

je viens de finir un bouquin d'une gamine de même pas 17 ans et purée...

je suis loin d'être une fan des romans qui mettent en scène des adolescents ( à quelques rares exceptions près) mais je regrette pas d'avoir suivi les conseils d'une amie qui insistait pour que je lise ce bouquin (il sera disponible officiellement debut novembre en livre, on peut le précommander sur amazon), j'ai eu la chance de pouvoir l'acheter sur salon en avant prem's

je l'ai bouffé en deux jours..

"Forbidden" de Sheily Larash..

en résumé
Hakeem, jeune palestinien traumatisé dans sa chair et dans son âme par la guerre se voit dans l'obligation de suivre sa mère qui part rejoindre son compagnon en Australie.
Une famille aisée à l'opposé du monde d'Hakeem.
C'est un ado révolté qui débarque à Sydney et que va tenter d'apprivoiser l'un des fils de la famille, Benjy
seulement voilà, Hakeem va finir par découvrir que dans cette famille, une autre violence sévit, tout aussi destructrice...

petit à petit, ces deux ados vont apprendre à s'apprivoiser et à s'aimer malgré les tabous et les a prioris
leur histoire est loin d'être simple mais jamais l'auteur ne verse dans le pathos ou le trama à outrance...
C'est une histoire d'ados écrit par une ado mais avec un plume d'adulte.

un joli coup de coeur.

Moxie, de Jennifer Mathieu.



Vivian Carter is fed up. Fed up with her high school teachers who think the football team can do no wrong. Fed up with sexist dress codes, hallway harassment and gross comments from guys during class. But most of all, Viv Carter is fed up with always following the rules.
Viv's mum was a tough-as-nails, punk rock Riot Grrrl in the '90s, and now Viv takes a page from her mother's past and creates Moxie, a feminist zine that she distributes anonymously to her classmates. She's just blowing off steam, but other girls respond and spread the Moxie message. As Viv forges friendships with other young women across the divides of cliques and popularity rankings, she realises that what she has started is nothing short of a girl revolution.

TIME TO FIGHT LIKE A GIRL

A page-turning read with a feminist message, for anyone who has ever had to deal with #everydaysexism

J'ai ri dès la dédicace:

Je viens de finir les 20 tomes de la BD des Légendaires (je n'ai pas vu s'il y avait un topic spécial BD, alors je mets ici).

Je connaissais la BD parce que je l'avais vue dans les rayons depuis longtemps, mais je n'avais jamais été trop attirée par les couvertures. Je suis fan des personnages chibi/SD d'habitude, mais là, ça me paraissait trop connoté "enfants". D'autant plus que le style graphique est très similaire à celui des mangas à la St Seiya, autant dire pas de la 1re jeunesse, mais surtout ça me semblait trop "amateur".
C'est par hasard que j'ai eu l'occasion de les lire, donc.
Le 1er tome (qui date un peu maintenant) est effectivement comme je l'avais craint : un dessin un peu approximatif, pas très soigné, et une histoire, si elle a beaucoup plus de potentiel que je l'aurai cru, malheureusement expédiée, la faute à un récit un peu trop rapide dans son découpage (de grandes cases en général, donc forcément, on a moins de place pour expliquer des choses). Cependant, c'est loin d'être si connoté "enfants" que je le pensais bien que la cible reste très certainement les moins de 15 ans. J'ai enchainé avec le 2e tome, pour voir, et au final, j'ai lu les 20 tomes en 3 soirs !!!

Les personnages sont stéréotypés comme on pouvait s'y attendre, autant dans leurs personnalités que dans leurs rôles typiques de la Fantasy (une elfe magicienne, un chevalier droit dans ses bottes, un guerrier mi humain mi animal impulsif...), mais on s'y attache très vite et au fil de l'histoire, ils évoluent parfois dans un sens où on ne les attend pas, ce qui est une très bonne chose. Bien qu'ils aient une apparence d'enfants (comme tous les êtres de leur monde, à cause d'un accident magique), on n'oublie pas qu'ils sont des adultes et qu'ils ont un passé, parfois lourd pour certains.

Ensuite, le scénario, s'il reste un classique de la Fantasy lui aussi (avec des vilains sorciers, des dieux destructeurs, sauver le monde) est suffisamment bien écrit, avec de véritables twists pas toujours prévisibles et, surtout, des prises de risque rares, pour que j'en sois vite devenue accro. Au fil des tomes, on voit que le scénario et le découpage sont de mieux en mieux maîtrisés et plus travaillés. Le dessin s'affirme lui aussi.

Au final, même si les personnages ont un look enfantin, on a un récit réellement adulte. Ajoutons à cela une bonne dose d'humour (bien que je ne sois pas fan de tous les jeux de mots sur les noms propres, que je trouve plus grossiers que dans Lanfeust par ex), de l'amour, des émotions à chaque page (j'aurai presque chialé au tome 18 !)... je suis dégoutée de devoir attendre la suite.

Mon seul regret sera de constater que l'auteur n'a pu s'empêcher d'ajouter des plans "petites culottes" pas vraiment utiles dans les derniers tomes (si ça peut encore passer quand c'est parce que l'héroine s'est cassée la figure, les gros plans gratuits avec le point de vue sous la jupe de la nana me hérissent le poil). J'espère que ça ne tournera pas à la Fairy Tail où on n'avait quasiment plus que ça (avec une variation sur les poitrines massives, mais ici, avec des personnages à l'apparence d'enfants, ça serait creepy quand même).

Red Rising, de Pierce Brown:



Darrow n’est pas un héros. Tout ce qu’il souhaite, c’est vivre heureux avec l’amour de sa vie. Mais les Ors, les dirigeants de la Société, en ont décidé autrement. Ils lui ont tout enlevé : sa raison de vivre, ses certitudes, jusqu’à son reflet dans le miroir.
Darrow n’a plus d’autre choix que de devenir comme ceux qui l’écrasent. Pour mieux les détruire. Il va être accepté au légendaire Institut, y être formé avec l’élite des Ors, dans un terrain d’entraînement grandeur nature.
Sauf que même ce paradis est un champ de bataille. Un champ de bataille où règnent deux règles : tuer ou être tué, dominer ou être dominé.

Premier tome d'une trilogie (oui, Cuc, ils sont tous publiés, mais pas en format poche, désolée). Il parait que ça ressemble à Hunger Games sous pas mal d'aspects, donc je verrai bien.

Aussi, l'auteur ressemble à ça:



Just sayin'...

Ouahhh pas moche du tout ^^
Super, saga terminé ça veut dire que je peux me laisser tenter !
J’attends tes comms avec impatience ^^

Il est même carrément mignon

J'en suis presque au tiers, quand il postule pour l'Institut. Pour l'instant j'ai un peu de mal, je trouve que Darrow pense plus comme un adulte que comme un ado de 16 ans et l'écriture est très factuelle, ce qui fait que j'ai du mal à m'investir émotionnellement (j'ai l'impression de voir à travers une vitre). J'espère que ça va se mettre à vraiment bouger dans pas longtemps. Je comprends les comparaisons avec Hunger Games, par contre, l'intrigue a l'air de suivre un chemin similaire: évènement traumatique qui jette le héros dans la résistance malgré lui, découverte de la société qu'il faut détruire, transformation/entrainement pour la bataille où le héros sur qui personne n'aurait parié va triompher d'adversaires bien plus compétents que lui, ... La différence, c'est que Katniss essayait juste de survivre alors que Darrow y va sciemment dans le but de tout foutre en l'air.

C'est peut-être pour ça que j'accroche pas encore. Il fait tout ça pour venger sa femme (elle meurt avant la page 70 (sur presque 500), hein, c'est pas un gros spoiler ) sauf que moi, sa femme, elle m'a fait aucun effet donc le côté vengeance me parle pas trop. Pour te dire, j'ai été plus révoltée par le fait qu'ils aient bidouillé un truc qu'il devait gagner que par l'exécution de sa femme. Ce qui est vraiment bête parce que le discours révolutionnaire, c'est elle qui le lui tenait. Mais elle l'a tenu une fois vite fait, donc pour en faire une martyre de la cause... J'ai l'impression que l'auteur a voulu en faire l'innocente qui n'aurait jamais dû mourir comme ça, un peu comme Rue, sauf que Rue, tu as le temps de t'attacher à elle. Eo, non.

Faut voir la suite