La crypte aux poèmes

L'automne s'écoule lentement....

Aujourd'hui j'ai 17ans, pourtant je suis toujours une enfant
J'ai des règles à suivre, peut-être pour survivre?
Des feuilles mortes craquent sous mes pieds, du vent rafraîchit mes pensées
De la colère monte en moi, je n'en peux plus de toutes leurs lois
J'ai beau vous écoutez, rien ne me fera changer
Je suis devenus un cas désespéré, qui continus de errer
L'odeur de l'automne me redonne de l'ardeur
J'ai gardé en moi des secrets scellés, que seul mon cœur peut porter
J'ai 17ans et pourtant, je revis que depuis 5ans
L'automne s'écoule lentement, je suis toujours une enfant...
Tisser lentement, tu es arrivé à t'emparer du peux de vie qui me restait
Lever les yeux sur ce ciel brumeux, respirer l'air de cette saison
Maintenant, nous sommes deux, elle occupe mes pensées, partage mon esprit
Elle et moi continuons notre unions
Elle a compris qui je suis
J'ai 17ans et l'automne s'écoule lentement
Maintenant, voila 5ans, que je continus d’errer avec cette force qui me dicte le sens de ma vie.

Regardant par la fenêtre je ne peux voir que ce ciel gris qui ne demande qu’à déverser des torrents de pluie.
Toi qui peut parfois avoir des nuages si pâles, qui ont l’air d’être aussi moelleux comme du coton, tu nous noie aussi avec des rayons de soleil, ceux-ci pouvant donner des bonheur aux un et de la douleur, de la faim et la soif aux autres.
Tu vois mon cher ciel je suis un peu comme toi.
Il m’arrive de devenir ténébreuse et d’une simple lame comme toi avec l’éclair, je vise et je fais mal à ma propre chair, tu frappe les arbres faisaient sortir les fleuves de leurs lies, tout comme moi je frappe des fleuves à l’apparence bleus mais qui laissent couler un liquide rouge épais qui en devient noir selon la quantité.
Comme toi il m’arrive aussi d’éclater et de déverser des torrents de larme, tout comme toi tu laisse tomber la pluie, tu t’agite, tu hurle, blessé, peut-être même fatigué, si tu savais ce que je peux te comprendre.
Me regardant je me mets, me disant que je ne peux rester ainsi, que je suis hideuse et sale et je veux laver cette saleté tout comme toi tu veux laver ton sol, rongé par la bêtise humaine et pourris par la pollution.
Tu vois, ton corps la terre se meurt et tu espère toujours des rayons de soleil, tels mes sourires lors de mes moments d’espoir.
Puis il t’arrive de craquer et de tout arracher, tout tuer, tout meurtrir, pleurer, hurler mais tout comme moi personne ne le voit et tu continus dans tes sombres nuages à déverser ta folie, tout comme moi je garde mes larmes salés comme la mer et cette lame comme l’éclair qui peut me faire crier, hurler, pleurer, mais me soulager pour affronter de nouveau le monde dans lequel nous vivons.

Les mensonges de la vie

Quand tu es petit, on te dis
Que si tu es sage, tu auras des cadeaux du père Noël lors de son passage
Quand tu es petit on te dit
Que si tu n’es pas sage, tu verras le père fouettard fou de rage
Quand tu es petit, tu as hâte de grandir
« Quand je serais grand, j’aurais une belle voiture comme tous ces gens »
« Quand je serais grand, j’aurais une grande maison digne d’un sultan »
Mais en grandissant tu apprends
Que le père noël n’était qu’un rêve et que les cadeaux ne seront plus jamais aussi grands
Que le père fouettard ne peut exister, à la vue de ce monde de cruauté
Que si tu veux une belle voiture, il faut que tu te crèves chaque jour au boulot
Que si tu ne gagnes pas assez d’argent, tu seras seul, rejeté des gens riches et puissants
Au fonds la vie n’était qu’un mensonge
Maintenant voilà que j’ai grandis et que j’ai appris
Que mentir à un enfant pour ensuite l’abandonner de ce monde dépérissant et bien exaspérant.

Le 27/06/2011