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- Helen2012Flingue
Age : 26
Prénom : Personne (qui a dit Ulysse?!)
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Helen2012 et ses créations diverses
Sam 26 Jan - 16:16
Welcome to my World everyone :)
Je fais essentiellement des montages avec les Sims 3, j'affectionne tellement ce jeu Dans ma galerie vous trouverez donc des montages Sims, des dessins (j'en ai pas refait depuis longtemps par contre), des montages de séries et de films, et des textes, que ce sont des originaux ou des fanfictions! Possible que vous voyez d'autres choses aussi Je mets tout en spoiler sinon la page serait inondée...
Je fais essentiellement des montages avec les Sims 3, j'affectionne tellement ce jeu Dans ma galerie vous trouverez donc des montages Sims, des dessins (j'en ai pas refait depuis longtemps par contre), des montages de séries et de films, et des textes, que ce sont des originaux ou des fanfictions! Possible que vous voyez d'autres choses aussi Je mets tout en spoiler sinon la page serait inondée...
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- InvitéInvité
Re: Helen2012 et ses créations diverses
Sam 26 Jan - 16:43
Ah pas mal tes créas!
Je ne connais pas "Sanctuary" mais c'est bien fait
Allez, ton premier +
Je ne connais pas "Sanctuary" mais c'est bien fait
Allez, ton premier +
- Helen2012Flingue
Age : 26
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Re: Helen2012 et ses créations diverses
Sam 26 Jan - 16:45
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- Edward d’Oxford, le Chevalier
Ce jeune chevalier s’appelait Edward d’Oxford. Il était âgé de seize ans. Ses cheveux étaient d’un noir corbeau à l’ombre et châtains au soleil. Il était de grande taille et son allure lui donnait un air glacial. Tour comme ses yeux verts émeraude remplis de courage et de génie. Edward avait une cicatrice sur l’œil gauche qui descendait à sa joue gauche. Le brillant jeune homme avait un esprit d’analyses rapide. Il était courageux, respectueux et sérieux.
Edward manipulait avec grâce et précision les épées à double-tranchant. Le jeune homme était reconnaissant à Geoffroy de Montaigu pour avoir fait de lui le presque homme qu’il était.
Edward était devenu chevalier le jour de son anniversaire. Il avait accompli un véritable exploit selon ses proches.
C’était à la mi-carême. Un jour de pluie s’annonçait sur Caradigan. Une bataille particulièrement oppressante avait lieu sur la résidence du Roi Arthur.
Celui-ci pourchassait avec hargne et colère un ennemi qui avait osé l’humilier en public ! Edward, ayant peur pour son souverain malgré la force de l’homme roi, avait suivit avec son cheval les deux combattants jusqu’à une pleine. Il voyait son roi se battre furieusement contre son ennemi. Celui-ci avait semble-t-il une grande maitrise de son glaive et s’acharnait à faire faiblir Arthur.
Le souverain connu pour son calme légendaire perdit son sang-froid bien rapidement et sentit une rage indescriptible monter en lui. Il ne put donc pas apercevoir le coup fatal que lui infligeait son ennemi. Mais avant que le coup n’arriva, quelqu’un avait poussé au dernier moment le roi. Il s’agissait d’Edward. Le pauvre jeune homme ne savait pourquoi il avait interrompu un combat qui n’était pas le sien. L’ennemi répliqua :
« -Pousse-toi de mon chemin, espèce de misérable ! Ne vois-tu pas que tu vas mourir en voulant m’affronter et sauver ton roi faible ?
-Non ! Je suis ici pour sauver mon souverain, je ne m’enlèverais que lorsque mon cœur ne battra plus ! »
Sans savoir d’où lui venait cette soudaine force, Edward s’abattit sur le malfrat avec sauvagerie, ne craignant donc plus ni l’allure imposante de l’étranger ni ses coups pourtant très puissants. Le jeune homme finit par mettre au sol son ennemi et triompha de ce fait. Arthur, après avoir vérifié maintes et maintes fois les performances de son « sauveur » décida de le faire adouber chevalier.
Edward était quelque peu nerveux le jour de son adoubement. Il avait passé les dix heures de veillée en se rongeant les ongles d’anxiété. Il voulait s’asseoir mais se rappelait à chaque fois à l’ordre en récitant ce qu’il connaissait du code des chevaliers. Après la veillée eut lieu la cérémonie d’adoubement tant redouté par le jeune homme de plus en plus anxieux. Il écouta avec attention les différents discours des seigneurs et lorsque vint les serments de fidélité, de charité et d’entraide, le jeune répondit avec détermination un « je le veux » franc et fort.
Ebloui par tant de magnificence, notre chevalier allait et venait parmi les hôtes réunis dans la grande salle du château. Les chevaliers se remémoraient de hauts faits, de grandes victoires, de magnifiques exploits. La conversation de trois d’entre eux attira son attention. Il tendit l’oreille. Les trois hommes échangeaient des propos alarmants au sujet de la seigneurie de Renaud de Montelar. L’un d’eux avait appris que le château de celui-ci était assiégé depuis cinq longs mois par Jacques le Noir. Il tenait l’information d’une troupe de jongleurs rencontrée quelques jours plus tôt.
Celle-ci aurait du donner un spectacle à Rocheblanche en l’honneur de la demoiselle Hélène, le mois précédent. Hélas, alors qu’ils cheminaient vers le château et qu’il ne leur restait que quelques lieux à parcourir, les jongleurs n’avaient rencontré que misère et désolation. Les hameaux avaient été brulés, les récoltes saccagées. Des cadavres d’animaux jonchaient le sol. Des outils visiblement avaient été abandonnés en hâte, témoignant de l’horreur dans laquelle les habitants avaient été plongés : tout avait été détruit et il ne semblait n’y avoir nulle trace de vie dans les environs !
Ils renoncèrent vite à aller plus en avant, ayant déjà été témoins d’un tel désastre lorsqu’ils s’étaient rendu à Clairval l’année précédente. De telles horreurs ne pouvaient être attribuées qu’à Jacques le Noir, selon les jongleurs. L’inquiétude était grande quant au devenir des occupants de Rocheblanche ! Les chevaliers décidèrent qu’il fallait sans plus tarder d’en parler à Arthur. Edward réagit vivement lorsqu’il entendit le nom du seigneur assiégé : Geoffroy était son cousin !
Ce dernier lui avait compté à maintes reprises ses exploits et ses qualités extraordinaires ne lui étaient pas inconnus. L’émotion de notre chevalier fut très grande car il connaissait les liens qui unissaient Geoffroy à son cousin. Hélas, ce dernier était reparti dans ses terres si tôt la cérémonie de l’adoubement d’Edward terminée. Geoffroy ne pouvait rester à Caradigan très longtemps, des affaires importantes l’attendant dans son fief de Hautfort. Il était déjà loin à cette heure ! Que dirait Arthur en entendant la nouvelle ? Enverrait-il de l’aide à un homme qu’il n’estimait guère, même s’il détestait et redoutait encore plus Jacques le Noir ?
Notre héros n’hésita pas une seconde. Il prit la décision de partir sur le champ pour Rocheblanche. Discrètement, il se retira de la fête et fit équiper son cheval. Il quitta Caradigan sans tarder, fermement décidé à lutter contre cet envahisseur renommé pour sa traitrise et sa cruauté.
Il chemina près de huit jours à travers les bois et la broussaille, affrontant maints dangers et se reposant à peine.
Un soir sortant de la forêt, il aperçut un hameau au loin. Il décida de demander l’hospitalité pour la nuit, résolu à ne pas passer une nuit de plus dans un fossé !
S’avançant, il aperçut des vilains. Edward les détailla de son regard vert. Les vilains étaient trois. Le premier avait un visage rond. Ses yeux globuleux étaient de couleur jaune canari. Il avait le regard fatigué et ne mettait aucune énergie à faire sa besogne. Le second portait une tunique et un capuchon sur son visage qu’Edward ne put donc pas distinguer.
Le troisième et dernier était d’apparence moyenne. Ses yeux noirs exprimaient semble-t-il de la sagesse ? Le jeune homme porta son regard fatigué sur la chaumière à sa droite. Celle-ci était modeste et petite. En s’approchant, Edward put voir des petites fenêtres. Le toit était en chaume et paressait sur le point de tomber !
De la fumée légère sortait de la cheminée. L’homme aux yeux verts comprit que les murs étaient en boue séchée et quelques morceaux de bois trainaient là. Il s’avança ensuite vers l’homme au capuchon qui se releva difficilement. Les deux autres paysans vinrent à la rencontre du chevalier. Celui-ci ne put parler car l’homme au visage rond le devança :
« -Que faîtes-vous en de lointaines contrées, noble chevalier ? »
Son ton était froid et Edward s’en étonna. Il répondit tout de même avec une voix claire :
« -Je me rends loin, et hélas j’ai encore bien du chemin à faire. Peut être que je vous dérange en plein travail ?
-Non, point du tout mais nous, pauvres paysans, n’avons pas l’habitude de voir venir un chevalier.
-Certes, certes. »
Le jeune chevalier regarda celui qui lui avait parlé. Ce dernier comprit ce que voulait le chevalier fraichement adoubé et répondit à sa question muette :
« -Je m’appelle Erik, je viens du Saint-Empire. Quant à eux, ce sont Paolo, qui vient de Florence, et Anouchka. »
Le dénommé Erik désigna l’homme au capuchon puis la femme à côté de lui. Edward fronça les sourcils et demanda avec force :
« -Si vous venez d’autres terres, pourquoi être ici ?
-Nous avons du fuir tous les trois de nos pays respectifs. Moi, on m’a accusé de félonie, Paolo a été chassé pour avoir dit ce qu’il pensait et Anouchka à du partir à cause de rumeurs sur elle disant qu’elle pratiquait la sorcellerie.
-Je vois. Mais pourquoi êtes-vous habillé ainsi damoiselle Anouchka ? »
La concerné croisa le regard du chevalier et répondit avec timidité :
« -Ici, nul seigneur ne peut voir ce que nous faisons. Nous sommes libres à la campagne. »
Edward acquiesça doucement et plongea dans ses pensées. Pensées pas très rassurantes. Le jeune de seize ans revint à la réalité car Paolo parlait, laissant entendre son accent :
« -Nous sommes bien pauvres chevalier mais nous pouvons vous offrir souper et coucher pour une nuit.
-Mon cœur vous remercie de cette offre chaleureuse. J’accepte et demain, à l’aube je disposerai.
-Bien. Maintenant noble chevalier, rentrons à l’intérieur et soupons, Anouchka prépare le repas. »
Erik invita ledit chevalier au regard d’émeraude à rentrer. Un feu était disposé au centre de l’unique pièce du modeste logis. Edward vit un chaudron qui contenait une soupe à l’odeur de poisson fumé. Un petit coin était semble-t-il réservé aux paillasses étalées sur le sol. Edward entendit Paolo lui demander s’il avait besoin d’une quelconque chose.
Le chevalier répondit :
« -Oui, pourriez-vous nourrir mon cheval qui est sans aucun doute épuisé par le long voyage que nous accomplissons ?
-Bien sûr ! Venez donc vous attabler noble invité des hautes terres. »
Ledit invité accepta et s’assit avec fatigue. Le repas commença donc sans Paolo, qui entre temps, s’était occupé du cheval d’Edward. A la fin du diner, Anouchka ramassa la modeste vaisselle pendant qu’Erik demandait au jeune chevalier :
-Notre repas était bien maigre noble chevalier, mais vous a-t-il plu ?
-Moult. Jamais je n’aurai cru manger une nourriture de la campagne. Je vous remercie. Votre générosité vous honore !
-Tout comme votre sympathie à notre égard.
La conversation sembla s’arrêter là. Anouchka revint plus tard et s’assit sur un tabouret. Elle dit ensuite :
-Où comptez-vous vous rendre après ?
-Je vais me rendre à Rocheblanche pour aider ses habitants à vaincre Jacques le Noir. »
A l’entente de ce nom, les trois paysans frissonnèrent. Le jeune homme tenta de répondre aux questions de ses hôtes mais ses yeux le piquaient. Il essaya de tenir mais la fatigue devint plus grande.
Paolo et Erik s’en aperçurent et Paolo déclara à Anouchka :
« - Arrête-toi là Anouchka. Ne vois-tu pas qu’il s’endort avec tes questions ? Ru l’assommes de lui en poser autant. Reposez-vous noble ami. »
Le concerné remercia ses hôtes du regard et alla se coucher sur sa paillasse. Ses rêves l’emportèrent dans les bras de Morphée malgré le peu de confort de sa paillasse.
Après une courte nuit, notre chevalier quitta ses hôtes, laissant aux trois personnes venus d’autres pays quatre deniers. Alors qu’il se mettait en selle, la femme s’approcha et lui dit : « Chevalier, tu as un cœur bien noble ! Et nous autres, pauvres paysans, ne pouvons guère t’aider. Vas à Monpazier. Rends-toi à l’auberge de Req D’agout. Tu demanderas Guillemette. Sa mère, autrefois était nourrice à Rocheblanche et Guillemette y est née. Adieu, jeune chevalier ! »
Toute information sur Rocheblanche était bienvenue. Il décida donc de faire un détour par Monpazier ; qui sait ? Guillemette lui serait peut être d’une grande aide ! De plus, passer à Monpazier ne lui ferait perdre que peu de temps. Il se mit donc en route vers le sud. Trois jours lui furent nécessaires pour atteindre Monpazier. En entrant dans la ville, il laissa son cheval chez le maréchal ferrant et partir à la recherche de Guillemette.
Lorsqu’il entra dans la ville, ses yeux verts brillèrent de lassitude. Il se mit à arpenter silencieusement la ville, de la fatigue dans son corps encore engourdi.
Edward s’avança dans une sombre ruelle étroite et passa rapidement son chemin alors que des marchands voulaient lui parler. Il tourna à la Place de l’Eglise et continua tout droit. Edward marcha longtemps dans la ville puis parvint finalement à trouver l’auber de Req d’Agout. Il faillit renverser un grand nombre d’étalages en voulant courir jusqu’à sa destination. Quand il entra dans l’auberge, Edward se boucha de suite les oreilles devant le bruit de toutes les personnes présentes. Le pauvre chevalier pensa, affligé :
« Dieu, mais comment pourrai-je parvenir à trouver cette Guillemette avec autant de monde ? Pitié, que l’on me vienne en aide ! »
Edward ne put continuer le fil de ses pensées car une vieille dame vint et lui demanda :
« -Voulez-vous souper et coucher ici ?
-Oui. »
La vieille paysanne s’apprêta à partir mais le chevalier la retint et cria :
« -Je cherche Guillemette, où est-elle ? »
La question du jeune homme fit sursauter la femme âgée qui l’entraina à l’étage, à l’abri d’oreilles indiscrètes. Sitôt en haut, elle lui demanda :
« -Pourquoi la cherchez-vous ?
-Je dois l’entretenir d’un sujet primordial.
-Quel est ce sujet ?
-Je suis chevalier et j’ai voyagé longtemps pour essayer de sauver Rocheblanche et ses habitants.
-Vous êtes le chevalier que nous attendions !
-Pardon ?
-Nous attendions la venue d’un chevalier pouvant sauver Renaud de Montelar et sa fille de Jacques le Noir. C’est toi Edward ?
-Oui, mais comment connaissez-vous mon prénom ?
-Cela n’a nulle importance pour ta mission. Je suis la mère de Guillemette. Qui t’a parlé de mon enfant ?
-Une paysanne. Je dois voir votre fille, c’est urgent. Si vous savez où elle est, dîtes le moi.
-Bien sûr. Elle est chez Jones, c’est un musicien qui s’est établi à deux maisons de l’Eglise. Vas le trouver et demande ma fille, il laisse passer tous les hommes.
-D’accord, merci ma vieille dame. Une dernière chose, de quel côté est la maison ?
-A gauche. Bonne chance, reviens vite. Moi, je prépare ta chambre pour la nuit. »
Edward hocha la tête et s’en alla rapidement à la maison du dénommé Jones.
Il frappa à la porte et vit un homme à la porte. Ce dernier lui demande avec sévérité :
« -Que veux-tu jeune coq ?
-Je voudrais voir Guillemette.
-Encore un prétendant ! Allez, entre.
-Merci. »
Le jeune entra et vit que la maison était en fait une boutique ! Il aperçut une femme pas loin et l’apostropha.
« - Etes-vous Guillemette ?
-Oui, mais que voulez-vous ? »
Edward hésita puis, se rendant compte qu’il perdait du temps, dit :
« -Je m’appelle Edward d’Oxford et je cherche à aider Rocheblanche à se libérer de Jacques le Noir.
-Tu as bien fait de venir me trouver Edward. Il me semble que tu devrais emprunter un passage secret que ton ennemi ne devrait pas connaître.
-Vous en connaissez un ? »
Edward était plus que surpris et ne se priva pas de le montrer. Guillemette, dont les yeux noisette exprimaient la sournoiserie, ne put que sourire avant de reprendre son sérieux et dit :
« -Bien sûr que j’en connais un mon ami. Traverse la forêt avec ton cheval puis tu le laisseras partir quand tu verras Orion.
-Qui est Orion ?
-C’est une constellation qui n’apparaît qu’à celui qui possède la clef. La voici. »
La jeune femme aux cheveux d’or tendit un médaillon à Edward qui s’empressa de le prendre. Il lui lança un regard d’incompréhension et une réponse ne tarda pas à arriver :
« -Suis la lumière d’Orion jusqu’aux cercles de piliers au milieu de la forêt et vas au centre. Tu auras une sensation étrange dans le cœur mais n’en ai pas peur.
-Comment connaissez-vous ce passage et d’où vous vient ce médaillon ?
-Quelle curiosité ! Je connais ce passage depuis mes neuf ans. J’étais punie parce que j’avais fait une bêtise et je n’avais plus le droit de sortir. J’ai donc essayé de partir en douce et j’ai trouvé la porte d’un passage secret avec Hélène. Nous en avons profité et depuis, le passage est un moyen de nous retrouver quand nous voulons nous parler. Mais seulement il faut voir Orion à la bonne heure.
-Et quand puis-je voir cette constellation ?
-Uniquement lorsque le soleil se lève et pendant une heure, Orion peut encore apparaître.
-D’accord.
-Le passage mène à la chambre d’Hélène. Quand tu la verras, donne-lui le médaillon pour qu’elle puisse écouter la mélodie. Après, tu ne risqueras plus rien. »
Edward enregistra les informations données et continua d’écouter avec attention. Guillemette se décida à finir ses paroles:
« -Et surtout n’oublie pas Edward, ce médaillon est une clef et un code ! Si tu le pers, dis adieu à Rocheblanche. »
Le jeune chevalier sentit une crainte indescriptible monter en lui dès qu’il comprit que tout reposait maintenant sur lui. Il dit avec peur :
« -Bien. Pourquoi cependant Hélène et son père ne partent-ils pas par ce passage ?
-Il est bien trop petit pour tous les habitants de Rocheblanche. Et en plus Hélène ne veut pas abandonner ses amis. Maintenant rentre Edward, on se revoit demain, à l’aube. »
Guillemette raccompagna Edward jusqu’à la sortie et se remit ensuite à chercher ses ingrédients pour l’auberge.
Le chevalier rentra à l’auberge de Req d’Agout et vit que la mère de Guillemette lui avait préparée une chambre. Notre jeune chevalier s’endormit difficilement ce soir-là. Son inquiétude grandissait en même temps que la certitude qu’il devait se rendre à Rocheblanche. Le chevalier aux yeux émeraude sentit tout son courage disparaître. Il se laissa glisser à même le sol. Des larmes tombaient de ses yeux désormais remplis de peur et d’incertitude. Son cheval hennit pour redonner courage à son maître. Ce dernier se leva avec peine et remercia sa monture en la gratifiant de rapides caresses sur son encolure.
Finalement, il restait un espoir au chevalier. Espoir qui devait persister à résister aux autres sentiments du jeune homme. Il remonta sur son cheval et tous deux traversèrent la forêt. Celle-ci était sombre. Edward regardait les étoiles et leur donnait un nom pour oublier sa peur. Soudain, une lumière plus brillante que les autres attira le jeune.
Edward plissa les yeux et arrêta sa monture. L’étoile était tellement brillante que le chevalier dut baisser les yeux un moment. Le jeune se rendit finalement compte que ce n’était pas une étoile mais une constellation ! Edward pensa : « C’est la constellation dont Guillemette m’a parlé ! Je dois la suivre et laisser mon cheval ici. » Edward descendit de sa monture mais ne put la laisser dans la forêt alors il l’emmena. Tous deux suivirent la Constellation qui n’en avait pas vraiment l’air d’en être une. Ladite constellation devint d’un coup moins brillante et en quelques secondes à peine, disparut, laissant le ciel sombre revenir. Edward regarda l’endroit où il se trouvait, quelque chose l’intrigua et il décida d’avancer. Son épée en main, le jeune chevalier parvint à un cercle de pierres entouré par des piliers. Il ordonna à son cheval de partir le plus vite possible et de trouver quelqu’un pour chercher de l’aide. Avant de partir, Edward prit des sacs de nourriture cachés sous la selle de son cheval.
Une fois sa monture hors de sa vue, Edward se mit au centre du cercle et sentit un picotement dans son cœur comme lui avait dit Guillemette. Il ferma les yeux pour ignorer la sensation et quand il les rouvrit, le jeune chevalier regarda l’endroit étrange où il était. Plusieurs souterrains aux murs de glace se dessinaient devant lui. Edward prit le souterrain de droite, avec hésitation, et arriva à un escalier qu’il monta. Il vit ensuite une porte et s’empressa de l’ouvrir. Il sut de suite où il se trouvait dès qu’il entra dans la pièce. Il se trouvait dans la chambre d’Hélène ! Celle-ci, justement, ne tarda pas à arriver avec son père après avoir eut un mal de ventre.
Renaud de Montelar pointa son glaive sur le cœur du chevalier dès qu’il le vit. Edward laissa tomber ses sacs de nourriture et regarda Renaud, lequel avait un visage haineux. Sa fille recula. Ses cheveux bruns bouclés tombaient en cascade sur ses épaules. Renaud demanda sévèrement au jeune homme :
« -Qui es-tu et pourquoi es-tu ici ?!
-Mon nom est Edward d’Oxford et j’appartiens aux membres chevaliers du roi Arthur. Je suis venu vous aider.
-Comment pourrait-on te croire, Edward ? »
Renaud cracha le nom du chevalier avec méfiance. Le jeune prisonnier se tourna, ou du moins essaya, vers Hélène, laquelle prit peur. Edward s’en aperçut et en la regardant dans ses yeux bleus, il dit :
« -Damoiselle Hélène, Guillemette m’a demandé de vous remettre ceci. »
Edward tendit le médaillon à Hélène. Celle-ci l’ouvrit et une douce mélodie s’en échappa. La jeune fille brune ferma le médaillon et déclara à son père :
« -Vous pouvez le relâcher père, cet homme va nous aider.
-Tu sais que d’ordinaire je ne peux rien te refuser mais là, je ne peux accéder à ta requête sans une preuve formelle.
-Père ! Il possède le médaillon de Guillemette, c’est un code que nous avions entre amies.
-En ce cas. »
Renaud libéra le chevalier de son épée et lui demanda sans attendre :
-« Pardon pour cet accueil chevalier mais comment es-tu venu ?
-Il y avait un passage secret.
-Pardon ?!
-Oui, juste ici, dans la chambre de votre fille.
-Très surprenant ! Avez-vous un plan pour nous sauver ?
Peut être. Vous et les vôtres pourriez vous battre contre les soldats de Jacques-le-Noir pendant que j’affronte cette terreur des basses-terres.
-Hum…si c’est cela ton plan, nous aurions pu nous aussi essayer de vaincre cet ennemi sans que tu ne viennes.
-Certes mais j’ai un objet qui selon Guillemette peut m’aider. Je me propose également pour vaincre l’ennemi pour que vous puissiez reprendre le contrôle sur vos terres. Si j’échoue, vous pourrez tuer Jacques.
-Ainsi tu te seras sacrifié. Mais tu ne peux pas…
-Je vais le combattre et le tuer, et ce même avec mes seize ans !
-Ne te vexe pas voyons. Tu m’as l’air courageux et rapide mais pourrais-je seulement confier ma vie et celles de mes habitants à un jeune homme si peu expérimenté ?
-Oui.
-Alors si tu es aussi courageux, je peux d’accorder ma confiance. Des soldats vont-ils venir ?
-J’ai prévenu Monpazier, mon cheval est allé délivrer un message aux quelques chevaliers accompagnés de serviteurs. Peut être la bataille prochaine sera-t-elle équitable avec les renforts.
-Dans combien de temps ?
-Quelques jours. Nous aurons le temps de nous préparer. Voici des sacs pour vous nourrir. »
Le jeune chevalier aux yeux verts prit les sacs sur le sol et les tendit à Hélène, laquelle sourit.
Quelques heures passèrent et bientôt le château tout entier fut rempli d’ambiance. Les préparatifs de la bataille occupaient l’esprit de chacun. Tous se mirent au travail pour aider les chevaliers affaiblis de Rocheblanche à se préparer. Edward reprit bien vite confiance en lui et fut accueillit en héros par les futurs combattants, tous prêts à mourir pour la victoire de Rocheblanche.
Quatre jours plus tard, par delà le brouillard, des bruits de sabots se firent entendre. Des troupes arrivaient en masse. La bataille tant attendu et redouté en même temps s’engagea rapidement. D »un côté les soldats du château, de l’autre côté les nouveaux arrivants et au milieu, les troupes armées de Jacques-le-Noir qui furent surpris pas l’arrivée de nouveaux chevaliers n’appartenant pas à Rocheblanche. L’ennemi central, à savoir Jacques-le-Noir en personne, prit la fuite rapidement, laissant ses troupes aux mains de leurs ennemis. Pendant que la bataille devenait de plus en plus sanglante, Jacques monta sur une colline ou l’attendait, à sa grande surprise, un chevalier avec son cheval retrouvé. Edward !
Le jeune chevalier sortit de suite son épée et se rua sur Jacques. Celui-ci frappa le premier, il entailla une partie de l’armure d’Edward. Le chevalier brun gémit et laissant sa haine prendre le dessus, il entama vigoureusement une série de coups furieux. Puis, il enchaina avec des parades tellement rapides que Jacques finit par frapper au hasard. Edward tomba quand il se rendit compte que du sang coulait de son flanc droit. Il se releva néanmoins et assomma son adversaire. Celui-ci tomba lourdement sur le sol. Edward court vers une fontaine près du mur Est du château. Il glissa et se tint son flanc blessé en gémissant de douleur. C’est alors qu’il fit tomber, sans le vouloir, l’objet que lui avait donné Guillemette. Un talisman ? Il était serti de topaze. Edward vit qu’il était marqué sur le dos :
« LANCEA TYPICUS » Une autre inscription trônait, cette fois en petit et difficile à lire : «Quisquis videt facinum hasta in medio esse ».
Le jeune chevalier fronça les sourcils. Il leva les yeux du mystérieux talisman et vit arriver Jacques-le-Noir. Se levant, le chevalier brun prit son épée et toucha le centre du talisman sans s’en apercevoir. Il dut s’écarter. Une lance se tenait dans ses mains. Il ne put la détailler plus car Jacques, avec un sourire mauvais, envoya voltiger son épée au loin. Edward prit la lance et, en essayant de ne pas faire de faux pas avec son nouvel outil, attaqua.
Le combat fut plus vigoureux, malgré la blessure de plus en plus saignante du chevalier. Jacques jura. Il voulait se venger de ce morveux ! L’homme nommé terreur par ses ennemis fit tomber le pauvre chevalier au sol. Au moment où Jacques brandissait son arme vers le cœur du chevalier, celui-ci le transperça de sa lance. Jacques cira de surprise et s’effondra à terre, manquant de tomber sur Edward. Celui-ci réussit à se relever et retira la lance du flanc droit du corps de son ennemi qui gisait, désormais mort, sur le sol.
Au même moment, tous les soldats du défunt Jacques tombèrent puis s’enflammèrent. Edward grimaça de douleur en regardant son flanc. Soudain, une lumière jaillit de la lance et la blessure d’Edward disparut. Celui-ci fut surpris et ébahi. Il remercia Dieu pour l’avoir aidé à vaincre la terreur. Il retrouva ses amis et compagnons de combat et ensemble, ils marchèrent vers le château. Le pont levis s’abaissa.
Deux écuyers firent entrer notre héros dans le château enfin libéré.
Le logo "Ships-Series Productions" que vous voyez sur certaines photos est mien, j'ai un autre pseudo :P Désolé pour le double post, je voulais pas surcharger [/center]
Alisone H.Rutcity: Merci :P Si tu aimes les monstres et les mystères, Sanctuary est fait pour toi! (en plus il y a pas mal d'acteurs de Supernatural qui ont fait des apparitions dans Sanctuary, et vice verca^^
- EmmaMisha : Acting on camera
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Re: Helen2012 et ses créations diverses
Sam 26 Jan - 16:46
J'aime bien
- Helen2012Flingue
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Re: Helen2012 et ses créations diverses
Sam 26 Jan - 16:53
Merci :) Je m'atèle déjà à d'autres montages et je mettrais en ligne quelques unes de mes histoires, si j'ai le droit évidemment
- InvitéInvité
Re: Helen2012 et ses créations diverses
Sam 26 Jan - 16:59
Fanfictions tu veux dire?
Oui tu peux
Oui tu peux
- Helen2012Flingue
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Re: Helen2012 et ses créations diverses
Sam 26 Jan - 17:08
Arf, j'aimerais bien que ce soit des fanfictions, mais les miennes ne sont pas sur Supernatural, je parlais bien d'histoires originales que je mettrais dans ma galerie
EDIT: Voici un texte fait en 5ème, ma classe et moi devions faire un roman historique. Je n'ai que la moitié du texte car la prof de français n'a pas rendu l'autre moitié. J'en étais donc à mes débuts J'ai mis à jour le 2ème post également!
Voici aussi quelques autres montages, mis à jour dans la catégorie Movies:
EDIT: Voici un texte fait en 5ème, ma classe et moi devions faire un roman historique. Je n'ai que la moitié du texte car la prof de français n'a pas rendu l'autre moitié. J'en étais donc à mes débuts J'ai mis à jour le 2ème post également!
- Spoiler:
- Edward d’Oxford, le Chevalier
Ce jeune chevalier s’appelait Edward d’Oxford. Il était âgé de seize ans. Ses cheveux étaient d’un noir corbeau à l’ombre et châtains au soleil. Il était de grande taille et son allure lui donnait un air glacial. Tour comme ses yeux verts émeraude remplis de courage et de génie. Edward avait une cicatrice sur l’œil gauche qui descendait à sa joue gauche. Le brillant jeune homme avait un esprit d’analyses rapide. Il était courageux, respectueux et sérieux.
Edward manipulait avec grâce et précision les épées à double-tranchant. Le jeune homme était reconnaissant à Geoffroy de Montaigu pour avoir fait de lui le presque homme qu’il était.
Edward était devenu chevalier le jour de son anniversaire. Il avait accompli un véritable exploit selon ses proches.
C’était à la mi-carême. Un jour de pluie s’annonçait sur Caradigan. Une bataille particulièrement oppressante avait lieu sur la résidence du Roi Arthur.
Celui-ci pourchassait avec hargne et colère un ennemi qui avait osé l’humilier en public ! Edward, ayant peur pour son souverain malgré la force de l’homme roi, avait suivit avec son cheval les deux combattants jusqu’à une pleine. Il voyait son roi se battre furieusement contre son ennemi. Celui-ci avait semble-t-il une grande maitrise de son glaive et s’acharnait à faire faiblir Arthur.
Le souverain connu pour son calme légendaire perdit son sang-froid bien rapidement et sentit une rage indescriptible monter en lui. Il ne put donc pas apercevoir le coup fatal que lui infligeait son ennemi. Mais avant que le coup n’arriva, quelqu’un avait poussé au dernier moment le roi. Il s’agissait d’Edward. Le pauvre jeune homme ne savait pourquoi il avait interrompu un combat qui n’était pas le sien. L’ennemi répliqua :
« -Pousse-toi de mon chemin, espèce de misérable ! Ne vois-tu pas que tu vas mourir en voulant m’affronter et sauver ton roi faible ?
-Non ! Je suis ici pour sauver mon souverain, je ne m’enlèverais que lorsque mon cœur ne battra plus ! »
Sans savoir d’où lui venait cette soudaine force, Edward s’abattit sur le malfrat avec sauvagerie, ne craignant donc plus ni l’allure imposante de l’étranger ni ses coups pourtant très puissants. Le jeune homme finit par mettre au sol son ennemi et triompha de ce fait. Arthur, après avoir vérifié maintes et maintes fois les performances de son « sauveur » décida de le faire adouber chevalier.
Edward était quelque peu nerveux le jour de son adoubement. Il avait passé les dix heures de veillée en se rongeant les ongles d’anxiété. Il voulait s’asseoir mais se rappelait à chaque fois à l’ordre en récitant ce qu’il connaissait du code des chevaliers. Après la veillée eut lieu la cérémonie d’adoubement tant redouté par le jeune homme de plus en plus anxieux. Il écouta avec attention les différents discours des seigneurs et lorsque vint les serments de fidélité, de charité et d’entraide, le jeune répondit avec détermination un « je le veux » franc et fort.
Ebloui par tant de magnificence, notre chevalier allait et venait parmi les hôtes réunis dans la grande salle du château. Les chevaliers se remémoraient de hauts faits, de grandes victoires, de magnifiques exploits. La conversation de trois d’entre eux attira son attention. Il tendit l’oreille. Les trois hommes échangeaient des propos alarmants au sujet de la seigneurie de Renaud de Montelar. L’un d’eux avait appris que le château de celui-ci était assiégé depuis cinq longs mois par Jacques le Noir. Il tenait l’information d’une troupe de jongleurs rencontrée quelques jours plus tôt.
Celle-ci aurait du donner un spectacle à Rocheblanche en l’honneur de la demoiselle Hélène, le mois précédent. Hélas, alors qu’ils cheminaient vers le château et qu’il ne leur restait que quelques lieux à parcourir, les jongleurs n’avaient rencontré que misère et désolation. Les hameaux avaient été brulés, les récoltes saccagées. Des cadavres d’animaux jonchaient le sol. Des outils visiblement avaient été abandonnés en hâte, témoignant de l’horreur dans laquelle les habitants avaient été plongés : tout avait été détruit et il ne semblait n’y avoir nulle trace de vie dans les environs !
Ils renoncèrent vite à aller plus en avant, ayant déjà été témoins d’un tel désastre lorsqu’ils s’étaient rendu à Clairval l’année précédente. De telles horreurs ne pouvaient être attribuées qu’à Jacques le Noir, selon les jongleurs. L’inquiétude était grande quant au devenir des occupants de Rocheblanche ! Les chevaliers décidèrent qu’il fallait sans plus tarder d’en parler à Arthur. Edward réagit vivement lorsqu’il entendit le nom du seigneur assiégé : Geoffroy était son cousin !
Ce dernier lui avait compté à maintes reprises ses exploits et ses qualités extraordinaires ne lui étaient pas inconnus. L’émotion de notre chevalier fut très grande car il connaissait les liens qui unissaient Geoffroy à son cousin. Hélas, ce dernier était reparti dans ses terres si tôt la cérémonie de l’adoubement d’Edward terminée. Geoffroy ne pouvait rester à Caradigan très longtemps, des affaires importantes l’attendant dans son fief de Hautfort. Il était déjà loin à cette heure ! Que dirait Arthur en entendant la nouvelle ? Enverrait-il de l’aide à un homme qu’il n’estimait guère, même s’il détestait et redoutait encore plus Jacques le Noir ?
Notre héros n’hésita pas une seconde. Il prit la décision de partir sur le champ pour Rocheblanche. Discrètement, il se retira de la fête et fit équiper son cheval. Il quitta Caradigan sans tarder, fermement décidé à lutter contre cet envahisseur renommé pour sa traitrise et sa cruauté.
Il chemina près de huit jours à travers les bois et la broussaille, affrontant maints dangers et se reposant à peine.
Un soir sortant de la forêt, il aperçut un hameau au loin. Il décida de demander l’hospitalité pour la nuit, résolu à ne pas passer une nuit de plus dans un fossé !
S’avançant, il aperçut des vilains. Edward les détailla de son regard vert. Les vilains étaient trois. Le premier avait un visage rond. Ses yeux globuleux étaient de couleur jaune canari. Il avait le regard fatigué et ne mettait aucune énergie à faire sa besogne. Le second portait une tunique et un capuchon sur son visage qu’Edward ne put donc pas distinguer.
Le troisième et dernier était d’apparence moyenne. Ses yeux noirs exprimaient semble-t-il de la sagesse ? Le jeune homme porta son regard fatigué sur la chaumière à sa droite. Celle-ci était modeste et petite. En s’approchant, Edward put voir des petites fenêtres. Le toit était en chaume et paressait sur le point de tomber !
De la fumée légère sortait de la cheminée. L’homme aux yeux verts comprit que les murs étaient en boue séchée et quelques morceaux de bois trainaient là. Il s’avança ensuite vers l’homme au capuchon qui se releva difficilement. Les deux autres paysans vinrent à la rencontre du chevalier. Celui-ci ne put parler car l’homme au visage rond le devança :
« -Que faîtes-vous en de lointaines contrées, noble chevalier ? »
Son ton était froid et Edward s’en étonna. Il répondit tout de même avec une voix claire :
« -Je me rends loin, et hélas j’ai encore bien du chemin à faire. Peut être que je vous dérange en plein travail ?
-Non, point du tout mais nous, pauvres paysans, n’avons pas l’habitude de voir venir un chevalier.
-Certes, certes. »
Le jeune chevalier regarda celui qui lui avait parlé. Ce dernier comprit ce que voulait le chevalier fraichement adoubé et répondit à sa question muette :
« -Je m’appelle Erik, je viens du Saint-Empire. Quant à eux, ce sont Paolo, qui vient de Florence, et Anouchka. »
Le dénommé Erik désigna l’homme au capuchon puis la femme à côté de lui. Edward fronça les sourcils et demanda avec force :
« -Si vous venez d’autres terres, pourquoi être ici ?
-Nous avons du fuir tous les trois de nos pays respectifs. Moi, on m’a accusé de félonie, Paolo a été chassé pour avoir dit ce qu’il pensait et Anouchka à du partir à cause de rumeurs sur elle disant qu’elle pratiquait la sorcellerie.
-Je vois. Mais pourquoi êtes-vous habillé ainsi damoiselle Anouchka ? »
La concerné croisa le regard du chevalier et répondit avec timidité :
« -Ici, nul seigneur ne peut voir ce que nous faisons. Nous sommes libres à la campagne. »
Edward acquiesça doucement et plongea dans ses pensées. Pensées pas très rassurantes. Le jeune de seize ans revint à la réalité car Paolo parlait, laissant entendre son accent :
« -Nous sommes bien pauvres chevalier mais nous pouvons vous offrir souper et coucher pour une nuit.
-Mon cœur vous remercie de cette offre chaleureuse. J’accepte et demain, à l’aube je disposerai.
-Bien. Maintenant noble chevalier, rentrons à l’intérieur et soupons, Anouchka prépare le repas. »
Erik invita ledit chevalier au regard d’émeraude à rentrer. Un feu était disposé au centre de l’unique pièce du modeste logis. Edward vit un chaudron qui contenait une soupe à l’odeur de poisson fumé. Un petit coin était semble-t-il réservé aux paillasses étalées sur le sol. Edward entendit Paolo lui demander s’il avait besoin d’une quelconque chose.
Le chevalier répondit :
« -Oui, pourriez-vous nourrir mon cheval qui est sans aucun doute épuisé par le long voyage que nous accomplissons ?
-Bien sûr ! Venez donc vous attabler noble invité des hautes terres. »
Ledit invité accepta et s’assit avec fatigue. Le repas commença donc sans Paolo, qui entre temps, s’était occupé du cheval d’Edward. A la fin du diner, Anouchka ramassa la modeste vaisselle pendant qu’Erik demandait au jeune chevalier :
-Notre repas était bien maigre noble chevalier, mais vous a-t-il plu ?
-Moult. Jamais je n’aurai cru manger une nourriture de la campagne. Je vous remercie. Votre générosité vous honore !
-Tout comme votre sympathie à notre égard.
La conversation sembla s’arrêter là. Anouchka revint plus tard et s’assit sur un tabouret. Elle dit ensuite :
-Où comptez-vous vous rendre après ?
-Je vais me rendre à Rocheblanche pour aider ses habitants à vaincre Jacques le Noir. »
A l’entente de ce nom, les trois paysans frissonnèrent. Le jeune homme tenta de répondre aux questions de ses hôtes mais ses yeux le piquaient. Il essaya de tenir mais la fatigue devint plus grande.
Paolo et Erik s’en aperçurent et Paolo déclara à Anouchka :
« - Arrête-toi là Anouchka. Ne vois-tu pas qu’il s’endort avec tes questions ? Ru l’assommes de lui en poser autant. Reposez-vous noble ami. »
Le concerné remercia ses hôtes du regard et alla se coucher sur sa paillasse. Ses rêves l’emportèrent dans les bras de Morphée malgré le peu de confort de sa paillasse.
Après une courte nuit, notre chevalier quitta ses hôtes, laissant aux trois personnes venus d’autres pays quatre deniers. Alors qu’il se mettait en selle, la femme s’approcha et lui dit : « Chevalier, tu as un cœur bien noble ! Et nous autres, pauvres paysans, ne pouvons guère t’aider. Vas à Monpazier. Rends-toi à l’auberge de Req D’agout. Tu demanderas Guillemette. Sa mère, autrefois était nourrice à Rocheblanche et Guillemette y est née. Adieu, jeune chevalier ! »
Toute information sur Rocheblanche était bienvenue. Il décida donc de faire un détour par Monpazier ; qui sait ? Guillemette lui serait peut être d’une grande aide ! De plus, passer à Monpazier ne lui ferait perdre que peu de temps. Il se mit donc en route vers le sud. Trois jours lui furent nécessaires pour atteindre Monpazier. En entrant dans la ville, il laissa son cheval chez le maréchal ferrant et partir à la recherche de Guillemette.
Lorsqu’il entra dans la ville, ses yeux verts brillèrent de lassitude. Il se mit à arpenter silencieusement la ville, de la fatigue dans son corps encore engourdi.
Edward s’avança dans une sombre ruelle étroite et passa rapidement son chemin alors que des marchands voulaient lui parler. Il tourna à la Place de l’Eglise et continua tout droit. Edward marcha longtemps dans la ville puis parvint finalement à trouver l’auber de Req d’Agout. Il faillit renverser un grand nombre d’étalages en voulant courir jusqu’à sa destination. Quand il entra dans l’auberge, Edward se boucha de suite les oreilles devant le bruit de toutes les personnes présentes. Le pauvre chevalier pensa, affligé :
« Dieu, mais comment pourrai-je parvenir à trouver cette Guillemette avec autant de monde ? Pitié, que l’on me vienne en aide ! »
Edward ne put continuer le fil de ses pensées car une vieille dame vint et lui demanda :
« -Voulez-vous souper et coucher ici ?
-Oui. »
La vieille paysanne s’apprêta à partir mais le chevalier la retint et cria :
« -Je cherche Guillemette, où est-elle ? »
La question du jeune homme fit sursauter la femme âgée qui l’entraina à l’étage, à l’abri d’oreilles indiscrètes. Sitôt en haut, elle lui demanda :
« -Pourquoi la cherchez-vous ?
-Je dois l’entretenir d’un sujet primordial.
-Quel est ce sujet ?
-Je suis chevalier et j’ai voyagé longtemps pour essayer de sauver Rocheblanche et ses habitants.
-Vous êtes le chevalier que nous attendions !
-Pardon ?
-Nous attendions la venue d’un chevalier pouvant sauver Renaud de Montelar et sa fille de Jacques le Noir. C’est toi Edward ?
-Oui, mais comment connaissez-vous mon prénom ?
-Cela n’a nulle importance pour ta mission. Je suis la mère de Guillemette. Qui t’a parlé de mon enfant ?
-Une paysanne. Je dois voir votre fille, c’est urgent. Si vous savez où elle est, dîtes le moi.
-Bien sûr. Elle est chez Jones, c’est un musicien qui s’est établi à deux maisons de l’Eglise. Vas le trouver et demande ma fille, il laisse passer tous les hommes.
-D’accord, merci ma vieille dame. Une dernière chose, de quel côté est la maison ?
-A gauche. Bonne chance, reviens vite. Moi, je prépare ta chambre pour la nuit. »
Edward hocha la tête et s’en alla rapidement à la maison du dénommé Jones.
Il frappa à la porte et vit un homme à la porte. Ce dernier lui demande avec sévérité :
« -Que veux-tu jeune coq ?
-Je voudrais voir Guillemette.
-Encore un prétendant ! Allez, entre.
-Merci. »
Le jeune entra et vit que la maison était en fait une boutique ! Il aperçut une femme pas loin et l’apostropha.
« - Etes-vous Guillemette ?
-Oui, mais que voulez-vous ? »
Edward hésita puis, se rendant compte qu’il perdait du temps, dit :
« -Je m’appelle Edward d’Oxford et je cherche à aider Rocheblanche à se libérer de Jacques le Noir.
-Tu as bien fait de venir me trouver Edward. Il me semble que tu devrais emprunter un passage secret que ton ennemi ne devrait pas connaître.
-Vous en connaissez un ? »
Edward était plus que surpris et ne se priva pas de le montrer. Guillemette, dont les yeux noisette exprimaient la sournoiserie, ne put que sourire avant de reprendre son sérieux et dit :
« -Bien sûr que j’en connais un mon ami. Traverse la forêt avec ton cheval puis tu le laisseras partir quand tu verras Orion.
-Qui est Orion ?
-C’est une constellation qui n’apparaît qu’à celui qui possède la clef. La voici. »
La jeune femme aux cheveux d’or tendit un médaillon à Edward qui s’empressa de le prendre. Il lui lança un regard d’incompréhension et une réponse ne tarda pas à arriver :
« -Suis la lumière d’Orion jusqu’aux cercles de piliers au milieu de la forêt et vas au centre. Tu auras une sensation étrange dans le cœur mais n’en ai pas peur.
-Comment connaissez-vous ce passage et d’où vous vient ce médaillon ?
-Quelle curiosité ! Je connais ce passage depuis mes neuf ans. J’étais punie parce que j’avais fait une bêtise et je n’avais plus le droit de sortir. J’ai donc essayé de partir en douce et j’ai trouvé la porte d’un passage secret avec Hélène. Nous en avons profité et depuis, le passage est un moyen de nous retrouver quand nous voulons nous parler. Mais seulement il faut voir Orion à la bonne heure.
-Et quand puis-je voir cette constellation ?
-Uniquement lorsque le soleil se lève et pendant une heure, Orion peut encore apparaître.
-D’accord.
-Le passage mène à la chambre d’Hélène. Quand tu la verras, donne-lui le médaillon pour qu’elle puisse écouter la mélodie. Après, tu ne risqueras plus rien. »
Edward enregistra les informations données et continua d’écouter avec attention. Guillemette se décida à finir ses paroles:
« -Et surtout n’oublie pas Edward, ce médaillon est une clef et un code ! Si tu le pers, dis adieu à Rocheblanche. »
Le jeune chevalier sentit une crainte indescriptible monter en lui dès qu’il comprit que tout reposait maintenant sur lui. Il dit avec peur :
« -Bien. Pourquoi cependant Hélène et son père ne partent-ils pas par ce passage ?
-Il est bien trop petit pour tous les habitants de Rocheblanche. Et en plus Hélène ne veut pas abandonner ses amis. Maintenant rentre Edward, on se revoit demain, à l’aube. »
Guillemette raccompagna Edward jusqu’à la sortie et se remit ensuite à chercher ses ingrédients pour l’auberge.
Le chevalier rentra à l’auberge de Req d’Agout et vit que la mère de Guillemette lui avait préparée une chambre. Notre jeune chevalier s’endormit difficilement ce soir-là. Son inquiétude grandissait en même temps que la certitude qu’il devait se rendre à Rocheblanche. Le chevalier aux yeux émeraude sentit tout son courage disparaître. Il se laissa glisser à même le sol. Des larmes tombaient de ses yeux désormais remplis de peur et d’incertitude. Son cheval hennit pour redonner courage à son maître. Ce dernier se leva avec peine et remercia sa monture en la gratifiant de rapides caresses sur son encolure.
Finalement, il restait un espoir au chevalier. Espoir qui devait persister à résister aux autres sentiments du jeune homme. Il remonta sur son cheval et tous deux traversèrent la forêt. Celle-ci était sombre. Edward regardait les étoiles et leur donnait un nom pour oublier sa peur. Soudain, une lumière plus brillante que les autres attira le jeune.
Edward plissa les yeux et arrêta sa monture. L’étoile était tellement brillante que le chevalier dut baisser les yeux un moment. Le jeune se rendit finalement compte que ce n’était pas une étoile mais une constellation ! Edward pensa : « C’est la constellation dont Guillemette m’a parlé ! Je dois la suivre et laisser mon cheval ici. » Edward descendit de sa monture mais ne put la laisser dans la forêt alors il l’emmena. Tous deux suivirent la Constellation qui n’en avait pas vraiment l’air d’en être une. Ladite constellation devint d’un coup moins brillante et en quelques secondes à peine, disparut, laissant le ciel sombre revenir. Edward regarda l’endroit où il se trouvait, quelque chose l’intrigua et il décida d’avancer. Son épée en main, le jeune chevalier parvint à un cercle de pierres entouré par des piliers. Il ordonna à son cheval de partir le plus vite possible et de trouver quelqu’un pour chercher de l’aide. Avant de partir, Edward prit des sacs de nourriture cachés sous la selle de son cheval.
Une fois sa monture hors de sa vue, Edward se mit au centre du cercle et sentit un picotement dans son cœur comme lui avait dit Guillemette. Il ferma les yeux pour ignorer la sensation et quand il les rouvrit, le jeune chevalier regarda l’endroit étrange où il était. Plusieurs souterrains aux murs de glace se dessinaient devant lui. Edward prit le souterrain de droite, avec hésitation, et arriva à un escalier qu’il monta. Il vit ensuite une porte et s’empressa de l’ouvrir. Il sut de suite où il se trouvait dès qu’il entra dans la pièce. Il se trouvait dans la chambre d’Hélène ! Celle-ci, justement, ne tarda pas à arriver avec son père après avoir eut un mal de ventre.
Renaud de Montelar pointa son glaive sur le cœur du chevalier dès qu’il le vit. Edward laissa tomber ses sacs de nourriture et regarda Renaud, lequel avait un visage haineux. Sa fille recula. Ses cheveux bruns bouclés tombaient en cascade sur ses épaules. Renaud demanda sévèrement au jeune homme :
« -Qui es-tu et pourquoi es-tu ici ?!
-Mon nom est Edward d’Oxford et j’appartiens aux membres chevaliers du roi Arthur. Je suis venu vous aider.
-Comment pourrait-on te croire, Edward ? »
Renaud cracha le nom du chevalier avec méfiance. Le jeune prisonnier se tourna, ou du moins essaya, vers Hélène, laquelle prit peur. Edward s’en aperçut et en la regardant dans ses yeux bleus, il dit :
« -Damoiselle Hélène, Guillemette m’a demandé de vous remettre ceci. »
Edward tendit le médaillon à Hélène. Celle-ci l’ouvrit et une douce mélodie s’en échappa. La jeune fille brune ferma le médaillon et déclara à son père :
« -Vous pouvez le relâcher père, cet homme va nous aider.
-Tu sais que d’ordinaire je ne peux rien te refuser mais là, je ne peux accéder à ta requête sans une preuve formelle.
-Père ! Il possède le médaillon de Guillemette, c’est un code que nous avions entre amies.
-En ce cas. »
Renaud libéra le chevalier de son épée et lui demanda sans attendre :
-« Pardon pour cet accueil chevalier mais comment es-tu venu ?
-Il y avait un passage secret.
-Pardon ?!
-Oui, juste ici, dans la chambre de votre fille.
-Très surprenant ! Avez-vous un plan pour nous sauver ?
Peut être. Vous et les vôtres pourriez vous battre contre les soldats de Jacques-le-Noir pendant que j’affronte cette terreur des basses-terres.
-Hum…si c’est cela ton plan, nous aurions pu nous aussi essayer de vaincre cet ennemi sans que tu ne viennes.
-Certes mais j’ai un objet qui selon Guillemette peut m’aider. Je me propose également pour vaincre l’ennemi pour que vous puissiez reprendre le contrôle sur vos terres. Si j’échoue, vous pourrez tuer Jacques.
-Ainsi tu te seras sacrifié. Mais tu ne peux pas…
-Je vais le combattre et le tuer, et ce même avec mes seize ans !
-Ne te vexe pas voyons. Tu m’as l’air courageux et rapide mais pourrais-je seulement confier ma vie et celles de mes habitants à un jeune homme si peu expérimenté ?
-Oui.
-Alors si tu es aussi courageux, je peux d’accorder ma confiance. Des soldats vont-ils venir ?
-J’ai prévenu Monpazier, mon cheval est allé délivrer un message aux quelques chevaliers accompagnés de serviteurs. Peut être la bataille prochaine sera-t-elle équitable avec les renforts.
-Dans combien de temps ?
-Quelques jours. Nous aurons le temps de nous préparer. Voici des sacs pour vous nourrir. »
Le jeune chevalier aux yeux verts prit les sacs sur le sol et les tendit à Hélène, laquelle sourit.
Quelques heures passèrent et bientôt le château tout entier fut rempli d’ambiance. Les préparatifs de la bataille occupaient l’esprit de chacun. Tous se mirent au travail pour aider les chevaliers affaiblis de Rocheblanche à se préparer. Edward reprit bien vite confiance en lui et fut accueillit en héros par les futurs combattants, tous prêts à mourir pour la victoire de Rocheblanche.
Quatre jours plus tard, par delà le brouillard, des bruits de sabots se firent entendre. Des troupes arrivaient en masse. La bataille tant attendu et redouté en même temps s’engagea rapidement. D »un côté les soldats du château, de l’autre côté les nouveaux arrivants et au milieu, les troupes armées de Jacques-le-Noir qui furent surpris pas l’arrivée de nouveaux chevaliers n’appartenant pas à Rocheblanche. L’ennemi central, à savoir Jacques-le-Noir en personne, prit la fuite rapidement, laissant ses troupes aux mains de leurs ennemis. Pendant que la bataille devenait de plus en plus sanglante, Jacques monta sur une colline ou l’attendait, à sa grande surprise, un chevalier avec son cheval retrouvé. Edward !
Le jeune chevalier sortit de suite son épée et se rua sur Jacques. Celui-ci frappa le premier, il entailla une partie de l’armure d’Edward. Le chevalier brun gémit et laissant sa haine prendre le dessus, il entama vigoureusement une série de coups furieux. Puis, il enchaina avec des parades tellement rapides que Jacques finit par frapper au hasard. Edward tomba quand il se rendit compte que du sang coulait de son flanc droit. Il se releva néanmoins et assomma son adversaire. Celui-ci tomba lourdement sur le sol. Edward court vers une fontaine près du mur Est du château. Il glissa et se tint son flanc blessé en gémissant de douleur. C’est alors qu’il fit tomber, sans le vouloir, l’objet que lui avait donné Guillemette. Un talisman ? Il était serti de topaze. Edward vit qu’il était marqué sur le dos :
« LANCEA TYPICUS » Une autre inscription trônait, cette fois en petit et difficile à lire : «Quisquis videt facinum hasta in medio esse ».
Le jeune chevalier fronça les sourcils. Il leva les yeux du mystérieux talisman et vit arriver Jacques-le-Noir. Se levant, le chevalier brun prit son épée et toucha le centre du talisman sans s’en apercevoir. Il dut s’écarter. Une lance se tenait dans ses mains. Il ne put la détailler plus car Jacques, avec un sourire mauvais, envoya voltiger son épée au loin. Edward prit la lance et, en essayant de ne pas faire de faux pas avec son nouvel outil, attaqua.
Le combat fut plus vigoureux, malgré la blessure de plus en plus saignante du chevalier. Jacques jura. Il voulait se venger de ce morveux ! L’homme nommé terreur par ses ennemis fit tomber le pauvre chevalier au sol. Au moment où Jacques brandissait son arme vers le cœur du chevalier, celui-ci le transperça de sa lance. Jacques cira de surprise et s’effondra à terre, manquant de tomber sur Edward. Celui-ci réussit à se relever et retira la lance du flanc droit du corps de son ennemi qui gisait, désormais mort, sur le sol.
Au même moment, tous les soldats du défunt Jacques tombèrent puis s’enflammèrent. Edward grimaça de douleur en regardant son flanc. Soudain, une lumière jaillit de la lance et la blessure d’Edward disparut. Celui-ci fut surpris et ébahi. Il remercia Dieu pour l’avoir aidé à vaincre la terreur. Il retrouva ses amis et compagnons de combat et ensemble, ils marchèrent vers le château. Le pont levis s’abaissa.
Deux écuyers firent entrer notre héros dans le château enfin libéré.
Voici aussi quelques autres montages, mis à jour dans la catégorie Movies:
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- Helen2012Flingue
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Re: Helen2012 et ses créations diverses
Dim 27 Jan - 20:56
Je ne sais pas si on peut faire de double post dans nos galeries, si j'ai pas le droit, veuillez m'excuser J'ai fais quelques autres montages, et j'en ai découvert d'autres cachés dans mes dossiers, les voici:
Catégorie Autres Productions:
Catégorie The Sims 3:
Catégorie Movies:
Catégorie Supernatural:
Catégorie Autres Productions:
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Catégorie The Sims 3:
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- Helen2012Flingue
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Re: Helen2012 et ses créations diverses
Sam 16 Fév - 23:42
Désolé de faire un triple post, mais personne n'ayant répondu, je me le permets^^ Quelques nouvelles créations:
- Spoiler:
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- InvitéInvité
Re: Helen2012 et ses créations diverses
Sam 16 Fév - 23:45
Ah mais sympa toutes ses nouvelles créas!
- Helen2012Flingue
Age : 26
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Re: Helen2012 et ses créations diverses
Sam 16 Fév - 23:54
Merci^^ J'ai édité, j'en avais oublié une ou deux...ahem
- ArchanlikaHeaven and Hell
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Re: Helen2012 et ses créations diverses
Dim 17 Fév - 14:14
J'aime bien celui la
- Helen2012Flingue
Age : 26
Prénom : Personne (qui a dit Ulysse?!)
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Frère Préféré : Sam
Inscription : 28/11/2012
Re: Helen2012 et ses créations diverses
Dim 17 Fév - 17:00
Merci^^ Je savais pas trop quoi faire avec Zoé Graystone, alors j'ai choisi un truc abstrait avec des Cylon de BSG, et j'ai mis un oeil qui sert à rien...le tout avec Gimp! Mais au moins j'ai appris à me servir de l'opacité!
J'ai oublié de vous montrer un autre montage (décidément j'oublie tout moi!) Il vient de...et puis non, devinez plutôt d'où il vient!
Je ne fais pas beaucoup de montages sur Supernatural, j'en suis désolée, mais bientôt ça arrivera! (remarquez que je ne fais presque que des montages sur Castiel et Naomi...ne me tuez pas par pitié, c'est pas ma faute si je les vois super bien ensemble! )
J'ai oublié de vous montrer un autre montage (décidément j'oublie tout moi!) Il vient de...et puis non, devinez plutôt d'où il vient!
- Spoiler:
L'image est très lumineuse, c'est fait exprès, mais j'en ai une autre version moins lumineuse, si vous voulez la voir, dites-moi^^
Je ne fais pas beaucoup de montages sur Supernatural, j'en suis désolée, mais bientôt ça arrivera! (remarquez que je ne fais presque que des montages sur Castiel et Naomi...ne me tuez pas par pitié, c'est pas ma faute si je les vois super bien ensemble! )
- InvitéInvité
Re: Helen2012 et ses créations diverses
Dim 17 Fév - 17:09
Super créa!
Bon j'avoue que Castiel et Naomi c'est pas mon kiffe, mais pourquoi pas
Bon j'avoue que Castiel et Naomi c'est pas mon kiffe, mais pourquoi pas
- Helen2012Flingue
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Re: Helen2012 et ses créations diverses
Dim 17 Fév - 17:16
Michi! Disons que j'aime tellement Amanda et Misha que je vois Castiel et Naomi ensemble Je suis pas normale hein?
- InvitéInvité
Re: Helen2012 et ses créations diverses
Dim 17 Fév - 17:31
Bah t'inquiètes, j'ai vu des gens qui aimaient des couples pires que ça
- Helen2012Flingue
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Re: Helen2012 et ses créations diverses
Lun 18 Fév - 18:53
Bonjour! Je ne m'inquiète pas donc, et pis d'abord Castiel et Naomi, c'est pas un couple horrible, nah! Ils sont...comment dire...bon d'accord, ils sont pas mignons ensemble, c'est les acteurs qui sont mignons ensemble...bref, pour rester dans le sujet, voici d'autres montages!
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Je fais juste un petit commentaire sur ces images. Je me suis entrainée avec un exercice proposé pour maitriser Gimp...c'est sur la 2ème que je me suis exercée, sinon la 1ère image c'était pour...m'amuser avec...la luminosité et les sabres?
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Là encore un exercice avec un script-fu pour faire des effets sabre laser. L'essai sur Misha a été le 1er, normal qu'il soit donc horrible x) Et comme je trouvais l'image trop fade et que j'avais la flemme de détourer, ben...j'ai fais du n'importe quoi
Pour l'autre j'ai choisi un render trouvé sur Internet et j'ai refais l'épée qui devient un sabre! Et enfin, après l'augmentation de la luminosité, j'ai incrusté cette inconnue sur un zoli fond!
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- InvitéInvité
Re: Helen2012 et ses créations diverses
Lun 18 Fév - 18:56
Oh j'adore!
Surtout la dernière sur SPN. La photo avec Misha, j'aime trop
Surtout la dernière sur SPN. La photo avec Misha, j'aime trop
- Helen2012Flingue
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Re: Helen2012 et ses créations diverses
Lun 18 Fév - 20:27
Merciiiiii! J'avais pas prévu de mettre Dean et Castiel au début, mais Sam se retrouvait tout seul et je trouvais ça trop...vide! Pourtant la photo avec Misha est celle ou j'ai le moins réussi...mmh...Merci en tout cas
- ArchanlikaHeaven and Hell
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Re: Helen2012 et ses créations diverses
Lun 18 Fév - 20:54
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J'aime bien celui la
- Helen2012Flingue
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Re: Helen2012 et ses créations diverses
Lun 18 Fév - 21:25
Merci^^ Mais je viens de me rendre compte d'un grave défaut! Sam est moins voyant que les autres...je pensais avoir réglé la luminosité...grr...j'espère que ça ne gène pas trop!
- Helen2012Flingue
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Re: Helen2012 et ses créations diverses
Sam 23 Fév - 20:05
Une 'tite nouvelle création. J'ai repris le render précédent et j'ai fais quelques effets. Bon, c'est pas le plus beau de mes montages. Je l'ai fait parce que je m'ennuyais
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- Helen2012Flingue
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Re: Helen2012 et ses créations diverses
Mar 5 Mar - 23:31
Voici une signature sur Supernatural. Je suis consciente qu'elle est pas géniale, mais c'est la 1ère alors je suis assez fière de moi! (et pour une fois, y a que le trio )
EDIT: Voici deux nouvelles créations faites à 2h00 du matin...x) La 1ère n'est pas géniale, je vous l'accorde. Je n'avais aucune idée à vrai dire.
N'hésitez surtout pas à commenter et à me dire si je m'améliore
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EDIT: Voici deux nouvelles créations faites à 2h00 du matin...x) La 1ère n'est pas géniale, je vous l'accorde. Je n'avais aucune idée à vrai dire.
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Je suis aussi une fan de la série Sanctuary, donc je fais quelques montages avec la sublime Amanda Tapping (voilà pourquoi j'adore Naomi )
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Et puis comme j'aime de plus en plus Supernatural, je fais aussi des montages dessus! J'avais prévu de marquer des mots, comme Hell, Heaven, Destiny, enfin bref, pour rendre l'atmosphère mieux, mais je me suis dit que ça ferait trop. Je suis particulièrement fière de ce triple cadre, malgré que ce n'était pas le résultat que j'attendais au départ...ahem.
N'hésitez surtout pas à commenter et à me dire si je m'améliore
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