The Supernatural Lair
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Camille la ceci-cela
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Quelques extraits de mes romans amateur Empty Quelques extraits de mes romans amateur

Dim 18 Mar - 15:57
Bien, j'ai eu la bonne idée d'ouvrir ma grande bouche pour signaler que j'écrivais, et vous m'avez aussitôt demandé des extraits. Quelques extraits de mes romans amateur Gdsourir
Puisque je ne peux plus reculer, les voici.

1) Le 1er tome de mon diptyque policier surnaturel:
Je l'ai écrit à la main, sur papier, mais, bon, je vous le recopie quand même...

"Fixant avec ennui la vitre légèrement embuée de la voiture, Catherine Benton poussa un profond soupir. La vieille Ford Escort bleu marine se traînait comme un veau asthmatique sur cette autoroute grise bordée de buisson gris sur un fond de paysage de campagne gris, auquel une pluie diluvienne et froide ôtait tout son charme. À la ligne démodée de la voiture, Catherine avait tout de suite deviné que celle-ci datait du millésime 86, et son comportement routier le confirmait: malgré un vacarme incommodant, le break peinait à doubler. La température dans l'habitacle était idéale, mais le plancher et les sièges étaient dégoûtants, jonchés de brins d'herbe, de miettes de pain, de poussière et de vieux papiers et mouchoirs, et l'odeur qui y flottait était un mélange de gasoil brûlé et de foin tout droit sorti de l'étable.
(...)
Excédé, Marshall mit fin à cette discussion stérile:
"Drake, arrête tes conneries deux minutes, et vous, la débutante, n'essayez pas d'en faire plus que ce qu'on vous demande, vous ne le ferez que mieux. Ce qu'il y a de frappant dans cette affaire tient en deux points: d'une part il n'y avait aucun mobile à ce crime, et d'autre part l'arme du crime et la voie d'accès vers la victime n'ont pu être déterminés"
Catherine s'était calmée et, calée au milieu de la banquette arrière entre les sièges avant sur lesquels elle avait posé ses coudes, elle avait écouté studieusement la version des faits de son supérieur. Elle pensa qu'ils allaient débarquer en plein milieu d'une querelle paysanne sans intérêt et où ils n'avaient rien à faire, et ça ne l'enthousiasmait pas du tout.
C'est là que Marshall se retourna et ajouta sur un ton cynique:
"du moins est-ce la version officielle..."
(...)

Je vous épargne la suite, c'est vraiment trop mauvais.
barjy
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Dim 18 Mar - 16:10
Quelques extraits de mes romans amateur 506131
je trouve ca pas mal moi....

euhhhh
extraits des autres hummmmmmmmm(le futur publie entre autres Quelques extraits de mes romans amateur Gdsourir )
Calypso
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Dim 18 Mar - 16:13
Tu as un style plutôt intéressant je trouve Quelques extraits de mes romans amateur 190736 Quelques extraits de mes romans amateur Gdsourir
Camille la ceci-cela
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Dim 18 Mar - 16:59
Merci Caly!

Bon, Barjy, si tu y tiens:

2) Le 2ème tome de mon diptyque policier surnaturel:

"Enfin, De Luca démarra la Taurus.
Ils étaient en route vers Baltimore quand Cath se décida enfin à poser la question qui lui brûlait les lèvres:
"David...
-De Luca, je te prie.
-Machin, pourquoi crois-tu qu'on peut prendre au sérieux ce que Xavier raconte? D'accord, c'était un psychiatre reconnu et il a été ton professeur à Quantico, mais il a craqué. Il est interné depuis six ans...
-Ham, ham! corrigea De Luca. Je n'ai jamais cru à sa démence. Il est très difficile de croire à la démence d'un homme dont tout ce qu'il a prédit s'est avéré vrai.
-Tu veux dire...?
-Avant de répondre à ta question, je voudrais que tu répondes à la mienne: vas-y, dis-moi ce qu'est la CUNTF.
-Tu te fous de moi?
-Non. Que crois-tu que soit la CUNTF?
-Enfin, je n'ai pas besoin de le croire, je le sais. La Crime of Unusual Nature Task Force: la brigade des crimes à caractère inhabituel, encore un euphémisme comme les affectionne le FBI pour désigner les affaires non-classées pour lesquelles la procédure habituelle ne donne pas de résultat.
-Hey, tu te moques, mais ça aussi c'est un euphémisme. La vérité c'est que la CUNTF est le vrai service des hommes en noir: votre boulot à Marshall, vos potes et toi, c'est de résoudre et étouffer les affaires dans lesquelles le surnaturel intervient."
À nouveau, Cath était effarée. Y avait-il une seule chose que ce mec ignorait?
(...)
"OK, je crache le morceau, et écoute bien parce que tout repose là-dessus: Xavier a des pouvoirs surnaturels."
Il marqua une pause pour savourer l'effet sur sa jeune et jolie équipière, et reprit:
"C'est de notoriété publique, on ne parlait que de ça à l'académie: il a le don de lire dans les pensées. Voilà pourquoi il est un aussi bon psy: il devine tout ce qui ne va pas dans la tête des gens. C'est ce qui a fini par lui détraquer la sienne. Et c'est aussi pour ça que je le crois quand il clame avoir des informations: il a très bien pu pénétrer les pensées de l'Égorgeur..."
(...)

Dans ce qui suit, le professeur Xavier (Theodore, pas Charles! Quelques extraits de mes romans amateur Gdsourir ) accepte de donner des indices sur l'Égorgeur en échange d'entretiens privés avec Catherine, et les deux enquêteurs parviennent à trouver et abattre l'Égorgeur; mais on découvre que Xavier voulait ces entretiens avec Catherine pour découvrir toutes ses faiblesses et les communiquer à un mystérieux commanditaire qui cherche à la séduire, et finit par l'enlever!

(...)
"Il faisait sombre, si sombre...
Catherine émergea peu à peu, se demandant pourquoi elle avait aussi froid. Elle voulut se blottir au fond de la couette, et réalisa tout à coup qu'il n'y avait pas de couette et qu'elle ne se blottirait pas, car elle n'était pas dans son lit, elle n'était pas dans sa chambre, elle était menottée à un vieux radiateur hors d'usage dans une pièce sombre, si sombre...
Cette obscurité qu'elle détestait tant. Celle où l'on devine ce qui vous entoure sans vraiment le voir.
Cath était parfaitement lucide à présent. Elle ignorait quelle heure il pouvait être, et même quel jour, à dire vrai, mais savait exactement ce qu'il en était de sa situation.
À sa sortie de la douche une heure avant la réception, on l'avait droguée, amenée ici et menottée à ce foutu radiateur dans cette pièce d'une obscurité insupportable.
C'était un véritable cauchemar...
Elle vivait un conte de fées avec David, s'apprêtait à être félicitée pour son excellent boulot et fêter ça dans ses bras, et le temps de fermer les yeux, elle se réveillait séquestrée dans un taudis sombre et froid par Dieu sait quel malade qui allait vraisemblablement la tuer...
(...)
Des pas...
Un homme approchait. Cath arrivait à peine à distinguer sa silhouette dans la pénombre.
"Salut, articula-t-elle. C'est gentil chez vous. Mais il n'y fait pas très chaud...
-Ah, chérie... toujours ton sens de l'humour."
Elle ne reconnut pas la voix, basse et comme étranglée.
"On n'y voit rien, dit-elle pour gagner du temps. Je peux savoir à qui j'ai affaire?
-Tu ne me reconnais pas, salope? C'est moi, le seul mec de ta vie!
-Le seul mec de ma vie, lâcha-t-elle calmement pour lui faire perdre ses moyens, s'appelle David De Luca. Si ce n'est pas toi, tu peux aller crever."
Elle sentit qu'elle avait visé juste: pour le peu qu'elle en voyait, l'homme restait planté sur ses pieds comme s'il était très contrarié.
"Non, dit-il, non, non, non, ça ne va pas du tout, ça... ce n'était pas à lui de t'avoir, c'était à moi et à moi seul!"
Et, s'approchant d'elle, il ajouta sur un ton différent:
"Je te l'avais promis, d'ailleurs. Je t'avais dit que le moment viendrait de te mettre la b... au c..., Cathy!"
Et c'est à ces mots que Cath reconnut son supérieur hiérarchique direct Sheldon Crane..."
(...)
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Dim 18 Mar - 19:07
ca sent l'influence X-files
mais honnetement, ta facon d'ecrire est vraiment chouette
bon la, c'est difficile de se faire une idee precise vu que ce ne sont que des extraits
mais le peu que j'en ai lu me plait bien... Quelques extraits de mes romans amateur 604629
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Dim 18 Mar - 19:41
Eh bien merci.
Ça c'était des passages à peu près potables de deux romans très médiocres.
Si tu en veux encore, on va passer à mes romans de science-fiction.

3) "Urbi et Orbi", un roman de SF à la Star Wars:

(...)
"Sa petite mais si chère planète aux terres blondes et aux océans d’opale disparue derrière elle, Lita fut sortie de la zone d’attraction du système en moins d’un quart d’heure. Elle vérifia les coordonnées sur le GPS : système bêta droit devant, puis un coup à droite pour le système gamma, un vers le haut pour delta et à nouveau vers l’avant pour epsilon ; alors elle enclencha l’hyper-propulsion. Il était évident que des échanges quotidiens entre six systèmes distants chacun de plusieurs années-lumière n’étaient même pas envisageables par de simples voyages en véhicules à propulsion même à la vitesse de la lumière, et c’était bien pourquoi ce stade-là avait été dépassé depuis longtemps. Tout était venu de la confirmation de la théorie Einstein- Podolski-Rosen sur les vortex : ces vortex existaient en effet, aux points exacts de passage de la zone d’attraction d’un système à celle d’un autre ; l’emplacement de chacun de ceux existant dans la zone territoriale de l’Union étant désormais parfaitement connu, le principe était tout simplement de dépasser la vitesse de la lumière une fois arrivé à leur entrée, même d’un seul kilomètre/seconde et même pendant une seule seconde, pas assez pour entraîner le paradoxe des jumeaux mais juste assez pour provoquer une brève anomalie dans le continuum espace-temps suffisante pour ouvrir le vortex ; et une fois dedans, exactement de la même façon que deux personnes de force égale qui tiraient chacune sur une extrémité d’une corde sont projetées en arrière quand elles lâchent la corde, un astronef n’avait plus qu’à se laisser aspirer pour être projeté dans la zone d’attraction du système situé à l’autre extrémité du vortex : un vortex, c’est la fraction de seconde précise où l’un des deux lâche la corde... La projection d’un système à l’autre étant instantanée, seuls les vols d’un vortex à un autre prenaient du temps : Lita mit en moyenne trois quarts d’heure à traverser chacun des systèmes sur son chemin ; ce qui en gros revenait à dire qu’elle venait de couvrir treize années-lumière en deux heures et demie...
La planète Abdalar, rouge brique, était en vue droit devant. C’est alors que l’impensable se produisit : un “boum” retentissant, une violente secousse, tous les voyants au rouge... l’appareil était touché ! Lita vit à sa gauche, surgis de derrière la planète en profitant de son axe de rotation, dix astronefs de guerre, en deux rangées de cinq à la queue leu-leu ; de vieux modèles, du siècle précédent, ceux consistant en une cabine sphérique traversée d’une aile en croissant de lune, cinq mètres d’envergure, carrosserie bistre métallisé, cabossés, rayés, écaillés, poussiéreux, de vieux modèles, mais en assez bon état pour voler, et partant, pour cartonner celui de la jeune femme !
"C’est pas vrai ! s’affola-t-elle. Mais c’est qui ceux-là ?!"
Son appareil avait calé dans le choc ; elle réessaya frénétiquement de le redémarrer, il toussota et ne voulut rien entendre... le système électrique ! Le disjoncteur avait sauté par sécurité. Saloperies de nouveaux astronefs bardés d’électronique embarquée ! Les dix chasseurs étaient tous à portée de tir à présent, bien assez près pour l’avoir déjà réduite en miettes s’ils n’avaient pas tiré chaque fois trop haut ou trop bas... Lita souleva la molette qui rebranchait le circuit électrique de sa navette et rappuya sur le bouton marche/arrêt ; rien !
"Allez, démarre !", grogna-t-elle les dents serrées, livide, en sueur.
Les deux premiers chasseurs qui venaient de la rater passèrent de part et d’autre d’elle toujours immobile, firent demi-tour et prirent la direction d’aller se placer derrière les deux derniers pour un second raid. Les deux suivants firent de même... quand brusquement l’astronef de la jeune Prétorienne se tourna face à eux plus vite que l’éclair pour les truffer de plomb dans le mouvement même de son redémarrage ; ils explosèrent ; le nez pointu de l’astronef prétorien traversa le nuage incandescent escorté par deux salves de balles qui firent sauter le chasseur à gauche de Lita et déséquilibrèrent celui à sa droite en déchirant son aile ; il partit en vrille, Lita piqua vers le haut ; les deux qui avaient amorcé leur demi-tour tentèrent de la descendre à ce moment et ne parvinrent qu’à s’entre détruire non sans abattre l’un de leurs équipiers pris dans leur feu croisé pour n’avoir pas freiné à temps ; les trois survivants prirent par le haut à leur tour, se lançant à sa poursuite, elle pila net ; surpris, eux ne freinèrent pas et la dépassèrent comme fuse un bouchon de champagne ; elle aligna le plus en arrière ; les deux derniers repartirent vers le bas pour repasser derrière elle, elle en fit de même, certaine de les prendre de vitesse ; mais dans son retourné, elle put voir sortir à son tour de derrière Abdalar une conque...
Ainsi nommées en raison de leur design, les conques, appareils de guerre d’un autre temps heureusement révolu ressemblant à des coquillages d’acier hauts de douze mètres volant en se tenant à la verticale charnière vers le haut, n’étaient rien d’autre que de gigantesques lance-missiles. Ce n’était pas moins de deux cent cinquante-deux missiles qui attendaient d’être tirés dans le ventre de ce monstre.
"Hou là… Ça sent pas bon…" observa très justement Lita.
La valve de la conque se souleva lentement tandis que les deux derniers chasseurs ennemis piquaient vers la surface de la planète, et soudain les premiers missiles partirent ; mais la navette de Lita n’était pas dans leur trajectoire... et tout à coup, les deux projectiles virèrent comme un seul homme vers leur gauche, droit sur elle : des missiles à tête chercheuse ! Profitant de la puissance de son appareil, elle fonça à son tour vers Abdalar et dépassa les deux chasseurs ; les deux missiles les anéantirent ; la Prétorienne fit demi-tour ; la conque tira à nouveau, trois salves de deux ; droit face aux missiles, Lita canarda les deux premiers, ils explosèrent, les deux suivant affolés par la chaleur de l’explosion se percutèrent, la jeune femme abattit les deux derniers sans leur laisser le temps de distinguer les sources de chaleur ; la conque était face à elle grande ouverte ; Lita tira, ne dévissant plus ses index des gâchettes de ses mitrailleuses ; l’idée était de tirer dans les silos de lancement de la conque pour cribler de trous son mécanisme interne et la faire imploser ; six autres missiles lui firent gaspiller la majeure partie de sa mitraille et... plus rien !
Les deux chargeurs étaient vides !
"Oh c’est pas vrai ! J’suis dans la m... !", s’affola-t-elle.
Il faut dire que là son meilleur plan tombait à l’eau... Et six autres missiles ! Lita fit demi-tour à toute allure, suivie à la trace par les têtes chercheuses... maintenant la seule solution qu’il lui restait était de leur faire perdre la tête ; elle se mit à vriller dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, accéléra, accéléra encore, les missiles se mirent à tourner à leur tour à sa suite ; bientôt ce fut un tourbillon démentiel et sans fin au-dessus d’Abdalar ; trop rapprochés pour tourner sans que leurs trajectoires se croisent, les missiles finirent par tous se percuter les uns les autres et exploser ; déjà les suivants jaillissaient plus nombreux des entrailles de la conque d’acier ; non, Lita n’arriverait pas à tous les faire sauter... l’accélérateur à fond elle bascula en arrière le museau le premier ; les dix missiles la suivaient ; elle croisa la conque et la laissa derrière elle ; les missiles la suivaient toujours ; elle décrivit une large courbe pour retourner vers la conque sans les croiser ; ils décrivirent la même à sa suite ; le dos de la conque était face à elle ; elle devait se rapprocher ; plus près ; encore plus près ; encore plus près !
La sueur lui coulait à grosses gouttes sur le visage, ses doigts étaient crispés sur les manettes les articulations blanchies, et ses yeux, fixés sur l’objectif dans un regard dément...
Un kilomètre, cinq cents mètres, cent mètres, dix mètres, elle était dessus, elle allait s’y écraser, il fallait redresser... la pointe du nez de l’astronef prétorien se plia en rayant le dos de la conque de bas en haut : Lita était passée ! En rasant l’appareil ennemi à pas plus d’un ou deux centimètres, mais elle était passée, fusant vers l’infini au-dessus d’elle tandis que les dix missiles incapables de prévoir ce qu’elle avait fait s’écrasaient tous sur la conque qui les avait tirés !
Mais combien de missiles restait-il dans les entrailles du monstre d’acier ? Les dix impacts le firent exploser, mais son explosion fit sauter à leur tour les missiles qui restaient en lui... La déflagration finale fut titanesque : l’espace d’un instant une aveuglante lumière de feu insoutenable sembla envahir l’espace entier dans le fracas assourdissant d’un million de tonnerres.
L’astronef de Lita avait filé assez vite pour n’être pas pris dans la dispersion du nuage incandescent, l’appareil ennemi était en miettes, elle était sauvée..."
(...)

Heureusement que je l'avais sous forme numérique, celui-là! Quelques extraits de mes romans amateur Gdsourir
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Dim 18 Mar - 20:29
super decrit et ecrit
mais euh...trop de trucs techniques...pas trop mon genre Quelques extraits de mes romans amateur Erf

Camille la ceci-cela
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Jeu 22 Mar - 13:46
Ouais, je le craignais (j'aurais dû couper). Voilà pourquoi je vais me rattraper avec un autre passage:

4) "Solitude", un spin-off de "Urbi et Orbi" centré sur l'enfance de Lita

(...)
A son tour, Lita se présenta enfin pour livrer son combat. (...) Sous (le) regard (des examinateurs), Lita enfila le casque, couronne de métal doublée d’un rembourrage prolongée d’un masque opaque et étanche devant les yeux reliée par wi-fi au programme, à travers lequel les images de synthèse de ce combat virtuel allaient être projetées dans son esprit ; les trois jurés allaient suivre le combat sur un écran lui aussi relié au logiciel leur montrant la réalité virtuelle sélectionnée pour elle, la voyant alors affronter son adversaire au lieu de la regarder gesticuler dans le vide. Sitôt que la jeune fille aux cheveux miel eut enfilé le casque, un décor sinistre apparut autour d’elle : elle marchait sur le sol inégal de gravillons d’un blanc jaunâtre d’une mine à ciel ouvert encaissée entre de hautes collines très découpées de ce même blanc jaunâtre sous un ciel menaçant où roulaient de gros nuages noirs. Le programme envoyait même à son cerveau une sensation de fraîcheur humide et des relents d’œuf pourri.
« Vous enquêtez sur un industriel corrompu, expliqua une voix digitalisée qui semblait très naturelle, vous l’avez suivi jusqu’à sa mine de soufre. Avant de procéder à son arrestation, vous devez vous débarrasser de son garde du corps. Vous avez cinq minutes avant que le suspect ne s’enfuie. »
C’est alors que le programme informatique fit apparaître le garde du corps, et Lita eut une sueur froide : certes, elle savait qu’elle devait s’attendre à voir apparaître un adversaire vraiment beaucoup plus grand et lourd qu’elle, mais tout de même pas celui surnommé Colossus !
Colossus était un monstre, un géant de deux mètres trente pour cent trente kilos capable de porter des coups frôlant les quinze kilomètres-heure et développant la même énergie qu’une chute du premier étage. C’était la configuration optimale du logiciel, son personnage le plus puissant, vestige d’une époque, aux débuts de l’Ollscil, où les macleinn étaient élevés plus durement, un anachronisme, une aberration, les candidats à l’examen ne gagnaient jamais contre lui et il était régulièrement question de l’effacer du programme.
Mais il était toujours là, on ne l’avait pas effacé, et régulièrement des macleinn forcément plus petits et plus maigres devaient l’affronter, et perdaient presque toujours, alors on tenait compte de leur âge, de leur niveau d’études, de la difficulté de l’épreuve, du temps pendant lequel ils avaient réussi à tenir et du nombre de coups qu’ils avaient réussi à porter avant d’être balayés, et en général ils obtenaient quand même la moyenne…
(...)
Lita faisait face au géant aux muscles saillants aussi large que haut vêtu d’un tricot moulant à manches courtes et d’un pantalon long tous deux noirs aux coutures rouges, un holster où était rangé, dans son dos, ce qui avait tout l’air d’une plasmasse, crâne rasé, cicatrices, large sourire mauvais. Elle ne put s’empêcher de trouver qu’il avait de la classe. Mais quoi qu’elle en pense, elle avait un combat à remporter contre lui, alors elle se jeta dessus. Si grand et si gros, il devait être d’une lenteur ! En frappant vite et fort, elle ne lui laisserait même pas le temps de comprendre qu’il était vaincu ; elle lui arrivait juste à hauteur de l’entrejambes, autant en profiter, cela ne lui laisserait aucune chance !
L’uppercut qu’elle allait lui porter dans les testicules ne l’atteignit jamais : d’un simple coup de genou en avant, Colossus la stoppa net en plein élan, les bras en croix, à moitié sonnée, obligée de piétiner plusieurs pas en arrière pour rester debout…
(Les examinateurs) grommelaient en hochant la tête.
Alors même que Lita titubait encore, le géant lui infligea une terrible claque de bas en haut sèche et puissante du plat de son énorme main droite ; la jeune fille n’eut que le temps de décocher un direct du droit dans la large paume ; elle ne vit pas arriver à sa droite la gifle de la main gauche qui la fit décoller du sol en claquant bruyamment sur son visage et s’écraser à plat ventre lamentablement deux bons mètres plus loin.
(...)
Lita s’était relevée.
Mais bizarrement ; différente.
Membre par membre, comme un pantin désarticulé soulevé par les fils que manipule la main invisible du marionnettiste, la tête en dernier, à peine redressée dans cette posture voûtée de l’animal sauvage ramassé sur lui-même la seconde avant de mordre ; dans son visage soudain fermé et crispé, on ne voyait plus que le blanc de ses yeux sous deux points sombres au raz de ses paupières à moitié cachées par ses sourcils froncés…
Postillonnant théâtralement à terre un filet de sang tout en se faisant intérieurement la remarque que cette réalité virtuelle était vraiment très réaliste, elle reporta aussitôt son attention sur son adversaire et, le fusillant du regard, lui lâcha :
« Toi, je vais te péter ta gueule ! »
Et alors que Colossus esquissait à ces mots, risibles il est vrai de la part d’une fillette à l’attention d’un géant, une espèce de sourire incrédule et condescendant, elle joignit le geste à la parole en accourant à nouveau vers lui ; comme la première fois ; et comme la première fois, le gigantesque combattant virtuel vêtu de noir entreprit de la stopper en pleine course d’un coup de genou ; et là, dans un synchronisme parfait, exactement sous le genou, exactement à temps pour l’éviter, Lita se jeta au sol les pieds en avant comme pour tacler, au mépris de la douleur virtuelle mais désagréablement réaliste de s’écorcher de tout son long sur les gravillons, pour décocher dans le même mouvement un de ces coups de pied secs et brutaux capables de déraciner les mauvaises herbes qu’elle s’amusait à peaufiner dans les collines pendant les vacances, de toutes ses forces, juste au-dessus de la cheville de la seule jambe sur laquelle le géant tenait encore…
Le logiciel de réalité virtuelle était entre autres programmé pour calculer de façon parfaitement exacte et réaliste la douleur que pouvait provoquer un coup en fonction de la force physique de celui qui le donnait et de celui qui le recevait. Il était évident que le coup de pied d’une fillette n’allait pas causer grand mal à un géant d’une telle masse corporelle ; cependant, le programme estima que s’il était réel, Colossus en éprouverait une sensation suffisamment désagréable pour lui provoquer ce mouvement de recul immédiat et automatique chez tout être vivant au contact de quelque chose lui causant de la douleur.
Son pied gauche sursauta donc du sol dans ce réflexe de protection instinctif alors que son pied droit n’était pas encore revenu se poser à terre au terme de son coup de genou dans le vide, le géant perdit l’équilibre, bascula en avant vers son côté droit, et s’écroula, se recevant de tout son poids sur son genou et son avant-bras droits ; Lita s’était redressée, assise par terre sous lui ; la tête du géant effondré venue à la hauteur de la sienne, la jeune fille n’hésita pas une seule fraction de seconde à lui décocher, là encore au risque de se faire mal à elle aussi, un grand coup de tête en plein visage ; avec un grognement de douleur étouffé, il balança la tête en arrière, se redressant sur les genoux ; ce laps de temps permit à Lita de se remettre sur ses pieds ; il se tenait la tête, son ventre était sans protection, elle lui balança un direct du droit de toutes ses forces en plein dans l’estomac ; le souffle coupé, le géant bascula convulsivement en avant, cette fois sa tête était à la hauteur des poings de la jeune fille ; et une droite, et une gauche, et une droite, et une gauche, droite, gauche, droite, gauche, droite, gauche, encore et encore et encore, c’est d’une pluie ininterrompue de coups des deux poings qu’une Lita comme ivre de rage burina pendant un instant qui parut sans fin le visage du colosse dont elle sentait les chairs peu à peu éclater et se mouiller de sang sous ses phalanges…
Enfin, parvenant à reprendre son souffle, Colossus frappa droit devant lui pour se dégager, obligeant Lita à se jeter en arrière ; elle se retourna dans son saut, atterrit à plat ventre, effectua une roulade sur le côté dans le moment même où elle touchait le sol couvert de graviers, et se releva dans le même mouvement ; le géant s’était également redressé sur ses pieds, il lui faisait face, pommettes bleuies, lèvres tuméfiées et nez ruisselant de sang, surpris, humilié et fou de rage ; évidemment, un combattant virtuel conçu par l’intelligence artificielle d’un microprocesseur n’éprouvait ni surprise, ni honte, ni rage, Colossus n’allait pas employer les grands moyens parce que la résistance de Lita l’avait vexé : tout simplement le programme avait-il estimé que l’avantage pris par le candidat au combat à mains nues nécessitait à présent que son adversaire virtuel passe au combat à main armée pour continuer à lui opposer une résistance valable ; le géant vêtu de noir dégaina donc la plasmasse qu’il avait dans le dos…
Lita marqua un temps d’arrêt à cette vue ; comment ? Elle l’avait déjà mis suffisamment en difficulté pour qu’il fasse appel à ce qui était considéré dans le code de combat prétorien comme le dernier recours ? Il manquait de réserves ! D’autant que…
Lita se prit à sourire, à pleines dents, un sourire d’excitation.
…justement c’était à la plasmasse qu’il avait le moins de chances de la battre ! Quelle ironie, c’était ce qu’il prenait pour sa meilleure chance de victoire qui causerait sa défaite, il lui prêtait le flanc pour se faire battre !
Toute trace de la confusion de son début de combat raté avait disparu en elle, elle était à présent tellement certaine de sa victoire qu’elle se contenta de lever le bras pour poser négligemment les doigts de la main droite sur le manche de sa plasmasse d’entraînement en bois –qui figurait une vraie plasmasse dans la réalité virtuelle– et se permit une petite provocation ; main gauche tendue droit devant elle, elle fit signe de l’index à son adversaire d’avancer s’il l’osait…
Que l’intelligence artificielle du logiciel gérant Colossus ait compris ou non le sens de ce geste, le géant semblait furieux ; il ne voulait pas battre Lita ni même l’assommer mais la tuer, il alluma d’entrée son arme ; le globe d’adamante d’un blanc translucide au bout du manche gris foncé long d’un mètre cinquante irradia soudain dans une espèce de sifflement d’un halo aveuglant de lumière rouge ; le géant brandit son arme, se jeta rageusement sur la jeune fille aux cheveux miel et l’abattit de toutes ses forces…
Seul un bruit sec et bref retentit.
La plasmasse de Lita, qui l’instant d’avant était encore attachée dans son dos, était à présent entre les mains de la jeune fille fermement appliquée en son milieu contre le manche de celle de Colossus dont elle avait bloqué le coup ; sans effort…
Lita jubilait ; une plasmasse à la main, elle se sentait enfin complète, enfin parfaite ; cette arme noble dont elle avait appris à tirer le meilleur était le prolongement naturel de son corps, de son esprit même ; une plasmasse à la main, elle en oubliait même que son adversaire et la mine de soufre autour d’eux n’étaient qu’un hologramme, qu’elle était à l’Ollscil en train de passer un examen sous les yeux des Maîtres de l’Ordre, il n’y avait que son arme, son combat et sa victoire ou sa mort…
Très loin de ces considérations, Colossus s’employa à porter un autre coup de plasmasse ; Lita le bloqua ; et le suivant, et encore le suivant, et tous les autres… Partout où il frappait, elle bloquait ; chaque fois qu’elle bloquait, elle frappait ; chaque fois qu’il portait un coup, elle en portait deux… il était incapable de la toucher ; sa combinaison d’attaque et de défense était trop équilibrée, ses mouvements, trop rapides et fluides, sa couverture, trop impénétrable, d’un niveau très supérieur à ce à quoi on s’attend d’un macleinn de troisième ; bientôt, il finit par être forcé de reculer, d’abord lentement, imperceptiblement, un pas, puis deux, puis de plus en plus, et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, il se trouva complètement sur la défensive à piétiner en arrière pour essayer d’éviter les coups et là, Lita sut que c’était le moment d’en finir, et aussi naturellement que l’on respire ou que notre cœur bat, le globe soudain enrobé d’un halo de plasma bleu vif de son arme s’abattit sur le poignet du géant qu’il désintégra net en faisant voler très loin sur le côté sa main arrachée encore crispée sur le manche de sa plasmasse inutile.
Colossus hurla. Lita ne lui laissa même pas le temps de réagir avant d’infliger à son genou le même sort qu’à son poignet ; nouveau cri de douleur ; la jambe droite arrachée, le géant s’effondra piteusement les fesses sur les graviers par terre ; assis, il avait la tête exactement à la hauteur de celle de la jeune fille, elle la lui fit sauter de son arme sans une ombre de pitié…
En tout, il ne s’était pas écoulé une minute…
(...)
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Quelques extraits de mes romans amateur Empty Re: Quelques extraits de mes romans amateur

Sam 7 Avr - 14:31
Bon, je vois que la SF n'a pas remporté un grand succès, alors on va passer au roman d'aventures que j'aimerais bien faire publier:

5) "Owen Bright et les quatre Éléments", un roman d'aventures jeunesse:

(...)
Alors, un spectacle inconcevable s’offrit à ses yeux.
Ce qui s’acharnait sur leur voiture de location et l’avait mise en pièces comme du papier d’aluminium, c’était un oiseau.
Un oiseau monstrueux.
Couleur cendre, des yeux jaunes perçants terrifiants, un long bec pointu, il devait bien mesurer une douzaine de mètres d’envergure.
Et tout en battant de ses immenses ailes, il frappait contre la chaussée la voiture qu’il tenait entre ses serres et dans laquelle la mère d’Owen poussait des cris de plus en plus faibles et déformés par la douleur…
Jamais de sa vie le petit garçon n’avait eu aussi peur ; peur pour sa mère, peur de l’oiseau monstrueux ; c’était terrible de se sentir aussi impuissant…
« Non… pleurnicha-t-il. Maman… »
Et là, était-ce l’effet de la peur, de l’état de choc dans lequel elle l’avait plongé, il crut, au milieu des chocs du métal contre le goudron, du battement assourdissant des ailes du monstre et des cris de sa mère, entendre une voix lui répondre :
Ne te plains pas, elle n’en mourra pas.
Mais il n’eut pas le temps de se demander s’il avait rêvé ou si c’était vrai, car au même moment, l’oiseau secoua l’épave un peu trop fort, une fois de trop, et ce qu’il restait de l’habitacle se déchira en deux à près de deux mètres du sol et Coleen, emportée par son propre poids sans rien à quoi se raccrocher, tomba la tête la première.
Elle ne cria plus et ne bougea plus.
Le cœur d’Owen s’était arrêté, l’air ne voulait plus sortir de ses poumons…
Même l’oiseau sembla surpris, restant à voleter au-dessus du sol avec une moitié de voiture bêtement brandie…
…c’est un projectile qui fonça sur lui avec le même sifflement qu’une flèche et lui explosa sur le jabot dans une gerbe de flammes qui le sortit de sa torpeur.
Il poussa une stridulation offensée tandis que les flammes se dissipaient, mais avec le même claquement sec suivi du même sifflement, trois autres boules de feu jaillirent du bois tout proche et vinrent claquer sur lui, le forçant à reculer.
« Tout doux, Christian, retentit une voix à l’accent britannique prononcé, pour l’amour du ciel, tout doux !
– Relax, professeur Lewis, répondit une voix jeune à l’accent chantant, je maîtrise mieux que jamais… »
Dès cet instant, la scène devint encore plus surréaliste qu’elle l’était déjà, et elle le devint très vite ; de l’endroit même d’où les projectiles avaient jailli, Owen vit surgir d’entre les arbres un homme dans les trente-cinq à quarante ans en blouse blanche de laboratoire, cheveux mi-longs et barbiche bruns, suivi d’un jeune homme aux longs cheveux noirs en jean et tee-shirt ; mais le petit garçon n’eut pas le temps de les considérer plus attentivement, parce qu’un troisième sortit des bois à leur suite, courant droit vers sa mère et lui alors que les deux autres avançaient calmement en fixant l’oiseau droit dans les yeux ; c’était un adolescent, cheveux châtains coupés en brosse et yeux noisette, très jeune, pas plus de quinze ans, mais l’air sérieux et une carrure impressionnante, sans doute pas loin d’un mètre quatre-vingt-dix pour cent kilos ; il attrapa Coleen et la souleva dans ses bras sans effort, la ramenant auprès d’Owen, et se plaça entre eux et le monstre, gratifiant le gamin d’un sourire ; celui-ci crut voir bouger le lézard vert brodé sur le tee-shirt beige du géant qui le serrait contre sa poitrine mais il n’eut pas le temps de s’en assurer car c’est là qu’il sentit quelque chose de liquide couler sur lui sans le mouiller, et il vit que c’était du métal, qui sortait des doigts du géant et les recouvrait tous les trois comme un bouclier.
Pendant ce temps, l’homme habillé en professeur pointait un doigt accusateur vers l’oiseau gigantesque.
« Créature de l’Air, énonça-t-il d’une voix forte, pour quelle raison fais-tu du mal à ces Êtres Sensibles ? Que cherches-tu ? T’a-t-on demandé de le faire ? Qui ? » Et, après un silence, baissant le bras et secouant la tête : « Rien à faire, je ne comprends pas ce qu’il dit, comme s’il n’était pas un oiseau. C’est inexplicable !
– Je vais le cramer, répliqua le jeune homme aux cheveux noirs en pointant vers la créature sa paume ouverte d’où jaillissaient des flammes, ça va régler la question ! »
C’est ce moment que l’oiseau choisit sagement pour s’enfuir à tire d’aile…
« Bon, les victimes, maintenant, bougonna l’homme en blouse blanche, il faut vite les ramener et les soigner. »
Alors le métal qui recouvrait Owen et sa mère s’effrita et disparut totalement, et l’homme prit le petit garçon dans ses bras tandis que l’adolescent géant en faisait autant avec sa mère, et on les porta ainsi à travers les bois…
(...)
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Sam 7 Avr - 14:44
Et maintenant, comme promis,

6) Quelques passages de "Owen Bright" où les héros parlent de "Supernatural":

(...)
Pour résumer, Ricardo était tellement noyé dans l’ombre de son frère aîné que les autres ne le voyaient pas. Le petit ? Pour quoi faire ? On a déjà le grand !
Heureusement pour lui, il avait Owen. Si au départ ils s’étaient rapprochés de façon un peu forcée, ils étaient presque immédiatement devenus sincèrement bons copains. Ce mois de juin les vit devenir inséparables. Ils discutaient pendant des heures, se faisaient des farces, révisaient leurs cours, jouaient à Supernatural, “pourquoi c’est toujours moi qui fais Sam ? Ben c’est le plus grand, celui qu’a des pouvoirs et que les filles préfèrent, tu devrais être content… Ouais mais il est pas marrant, et Dean c’est l’aîné et le plus cool, et c’est lui qui conduit l’Impala 67 ! Oh t’es casse-pieds, d’accord tu fais Dean cette fois”…
(...)
Les deux gamins allumèrent le poste de télévision qui trônait dans le living-room de la tour blanche et auquel c’était le bon Sergei lui-même qui avait fabriqué une antenne avec ses coulées de métal, fourrèrent une cassette VHS d’épisodes enregistrés de la série Supernatural dans le magnétoscope et la firent tourner en boucle à tue-tête, pour que tout le monde croie qu’ils ne faisaient rien de plus que ce qu’ils faisaient tout le temps : se repasser encore et encore leur série préférée –dans laquelle Owen s’identifiait à Dean et Rick à Sam. En réalité, ils étaient à l’étage en train de remplir leurs sacs de voyage : pulls, K-ways, couvertures pour le cas où il faudrait camper, sachets plastique et sacs poubelle parce que ça peut toujours servir, et tous les pains d’épices qu’Owen avait planqués dans les placards des chambres inoccupées ; ils se montrèrent un instant devant la baie vitrée en riant très fort à l’un des jeux de mots vaseux de Dean Winchester, pour endormir les soupçons, faire mine qu’ils étaient bien toujours là, toujours dans leur dortoir, pendant que les oiseaux rameutés par Tue-mouches transportaient discrètement leurs sacs de voyage au point de rendez-vous dans le bois à l’extérieur de l’École en passant par la fenêtre de l’étage, et enfin, tandis que retentissait l’extraordinaire “Carry on my wayward son” de Kansas, pas vraiment générique mais morceau emblématique de la série, marquant à la fin de chaque saison le résumé des épisodes précédents, ils s’échappaient discrètement par la baie vitrée arrière, petits Winchester miniatures partant sur les routes de Bade-Wurtemberg à la recherche de leur meilleure amie comme Dean et Sam sur les routes d’Amérique à la recherche de leur père.
“Don’t you cry no more…”
(...)
Un allié venu du ciel et qui faisait des miracles ?
Si Owen était Dean et Rick était Sam, alors Tue-mouches le phénix était l’ange Castiel !
(...)

Et ce n'est probablement pas fini, puisqu'il me reste encore 3 tomes à écrire!
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Sam 7 Avr - 23:29
Désolée, je n'avais pas vu plus tôt Quelques extraits de mes romans amateur Erf (emploi du temps plutôt chargé Quelques extraits de mes romans amateur 604629 )
Bref ^^

J'aime bien ton style Quelques extraits de mes romans amateur Gdsourir
Y a du potentiel sous ta plume ^^

Continue miss ! Tu es sur la bonne voie Quelques extraits de mes romans amateur 333986
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Dim 8 Avr - 12:15
y a pas photo je prefere tes "nouveaux x-men" à la science fiction
plus ma tasse de the, j'accroche beaucoup plus...c'est moins "technique" Quelques extraits de mes romans amateur Erf

sympa, j'aime bien
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Dim 8 Avr - 12:30
Merci les filles!
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